Clermont-Ferrand, jour 1

Hello !

Ce jeudi 8 avril, je me suis envolé pour Clermont-Ferrand afin de découvrir la région et l’école d’agronomie qui m’intéresse. C’est donc un sandwich jambon-beurre du CROUS à la main que j’ai pris mon temps pour descendre la promenade des Anglais jusqu’à l’aéroport Nice Côte d’Azur.

Lors des contrôles de sécurité, j’ai croisé M. De Vaugelas, maître de conférences en écologie marine, qui partait sur Paris pour un congrès au Museum National d’Histoire Naturelle pour y présenter le projet ID-bio. Nous avons pris un café en attendant nos embarquements respectifs, et on a pu avoir un brin de causette sur les processus d’évaluation des enseignements de la part des étudiants en France. M. De Vaugelas est un homme vraiment gentil, et calme aussi. Tellement que j’en viens à demander de quelle façon il arrive à gérer son stress. S’il faut, c’est une espèce d’incroyable Hulk qui se transforme en polype, et alors on le confond avec ceux des expériences de M. Merle, dans les aquariums expérimentaux de la fac.  Mais en fait je crois que personne ne le saura jamais et que ça restera l’un des grands mystères de ce monde.

Sur ces questions, il est déjà l’heure d’embarquer. Nous montons dans la navette qui nous emmène sur le tarmac jusque devant l’appareil, un Embraer ERJ 135, une espèce de bus volant de 37 places. Le vol se passe bien, quoique nuageux du début à la fin. Durée : 45 minutes. Je trouve ça un peu aberrant de mettre autant de temps à effectuer un vol Nice-Clermont-Ferrand qu’un trajet Contes-Nice en bus, et je chasse cette idée de ma tête.

Marie m’accueille à l’aéroport et m’accompagne chez elle à bord de sa Focus sans liquide de refroidissement. La cité U du campus Clermontois des Cézeaux, où elle a sa chambre, est du plus pur style CROUS des années 60. Jusque là, seule la moitié des chambres a été rénovée. Derrière le bâtiment, il y a une butte où des lapins gambadent sans trop se poser de questions. Le campus des Cézeaux en lui même est immense, et de nombreux bâtiments s’étalent sur plusieurs hectares. Il comporte aussi un grand complexe sportif (terrains d’athlétisme, de tennis, de rugby, de football et football américain), ainsi qu’un gymnase flambant neuf tout équipé. On se déplace ensuite au super local du BDE ISIMA, l’école d’informatique. Je vous mettrai une photo parce que l’associatif niçois que je suis ne trouve pas les mots pour décrire ça. Pour finir, leur RU est sympa, avec un menu typiquement CROUS, a croire à leur uniformisation sur toute la France 🙂

Il est 22h, je laisse Marie qui part en soirée et je prends le tram (une jolie rame rouge nommée « fleur de lave » guidée par rail central et sur pneus, Michelin city oblige) pour rejoindre Marine, mon hôte CouchSurfing du samedi. Je suis vraiment enchanté par cette première expérience du CouchSurfing et de la qualité de l’accueil de mon hôte. On part boire un verre, histoire qu’elle me fasse la promotion de sa ville et qu’on discute de notre patronyme en commun, et on rentre s’installer.

Voila, j’espère n’avoir rien oublié. Demain j’irai visiter l’ENITAC alias VetAgro Sup, et je m’attarderai plus sur la ville en elle même, vu qu’aujourd’hui je n’en ai eu qu’un aperçu rapide à ma descente de l’avion. La traversée de quartiers visiblement industriels, avec le temps gris qu’il fait, m’a donné un peu le cafard. Mais je garde une très bonne première impression des endroits que j’ai traversé aujourd’hui, et la vie nocturne semble battre son plein. D’ailleurs, là c’est le bordel dans la rue. Des étudiants, à ce que Marine m’a dit…

A demain!