Hanoï streetfood : des trucs bizarres

Salut !

En fait, y’a plein de trucs à raconter sur la nourriture vietnamienne. La plupart du temps, c’est parce que c’est tout simplement bon. Dans cet article en revanche, c’est parce que c’est très surprenant, voire franchement bizarre pour les occidentaux que nous sommes. Mais quitte à découvrir le pays, sa culture et sa cuisine, autant le faire jusqu’au bout !

Sur les deux premières photos, et je pense que vous l’aurez deviné, ce sont des oeufs de caille couvés (trung cút lon en viet, prononcer tchoung cout’ lonne, aux intonations près). L’ensemble embryon-vitellus se mange encore chaud, trempé dans une sauce sel-citron-piment. Malgré l’apparence peu ragoûtante, le tout se picore très bien. La texture n’est pas gênante, et les perceptions divergent pour ce qui est du goût : pour ma part, ça m’évoque du foie gras. Pas mauvais, donc. A noter que les vietnamiens raffolent également des oeufs couvés de canard au petit déjeuner… Prix : 30.000 VND la dizaine, soit 1,10 €.

Sur les trois photos d’après, c’est de la viande de chien (désolé pour les plus sensibles d’entre vous !). Les vietnamiens ne la consomment qu’en certaines périodes du calendrier lunaire, celle-ci étant censée leur apporter bonne fortune. Aussi étonnant que cela puisse paraître et contrairement à ce que j’imaginais, ce n’est pas une viande forte comme pourrait l’être un morceau de  gibier. Au contraire, c’est une viande tendre au léger goût de châtaigne. Elle nous a ici été servie en rôti, mais aussi en merguez aux épices (très bonnes !), en morceaux grillés au sésame, en boudin aux cacahuètes, et enfin en pattes à ronger de la même manière qu’une cuisse de poulet… Copieusement arrosée de vodka locale, ça se mange. Cela dit, je n’y toucherais pas tous les jours. Prix : un peu plus de 100.000 VND par personne si vous y allez en groupe, soit 3,7 €.

Partant du principe vietnamien qui veut que tout ce qui ait des pattes, des ailes ou des nageoires soit comestible, il y aurait encore pleins de plats bizarres à essayer. Malheureusement, ce serait autant en bien qu’en mal, certaines espèces menacées étant braconnées pour la restauration Autant donc se renseigner avant de consommer !

A part ça, c’est bientôt le retour ! Je vous dis donc à très bientôt 🙂

Hanoï streetfood : Xôi

Hello ! Une pause cuisine viet ?

Le xôi est pour moi l’un des plats les plus simples, et paradoxalement l’un des plus intéressants que l’on ait eu l’occasion de manger ici à Hanoï.

En lui même, le xôi n’est rien de plus qu’un riz gluant, pouvant être préparé de plusieurs façons: tout simple, additionné de purée de maïs, de cacahuète, etc. Là où ça devient intéressant, c’est que les variations deviennent infinies quand il s’agit de choisir l’accompagnement qui vient avec : poulet bouilli ou sauté aux champignons et aux herbes, travers de porc, saucisse aux épices, légumes… tout ou presque se marie avec un xôi. Et quand on pense que, plus au Nord dans les montagnes, le xôi se décline aussi sous une infinité de préparations cette-fois ci sucrées, il y a de quoi devenir fou.

On avait l’habitude de prendre un bol de xôi de temps en temps le soir, vers le marché Nghia Tan, pas très loin de notre appartement. C’était une petite échoppe de rue qui squattait le trottoir avec ses casseroles et meubles en plastique le temps du dîner, tenue par une dame et son adulte de fils qui s’amusait à nous traduire dans l’anglais approximatif des vietnamiens le nom des plats. Malheureusement pour nous, ces braves gens ont déménagé leur affaire sans crier gare en direction d’un autre district… Alors, on se rabat sur d’autres restos, pas loin de chez nous ou en centre ville. Mais c’est pas pareil…

Apparemment, les viets aiment bien le xôi comme en-cas matinal. Quand je m’en vais pour le labo, il y a au coin de notre rue une vendeuse ambulante qui propose des portions de xôi à déguster sur place, assis sur des tabourets infernaux trônant à 10 cm du sol, ou à emporter bien emballé dans une feuille de bananier. Faute de céréales, j’ai essayé ça ce matin. C’est chouette, mais il faut pas être regardant sur l’oignon séché, l’ingrédient aromatique obligatoire,  en début de journée…

Ha, et pour le prix, ça varie entre 10.000 et 40.000 VND, soit entre 0,4 et 1,5 €…

Voila pour cette fois ! La prochaine fois, article sur les curiosités gastronomiques du coin.

Bisous !

Une petite averse à Hanoï

Liste des fruits et légumes par saison

Bonjour tout le monde!

Je vous propose aujourd’hui une petite infographie, version modifiée d’une précédente mise en ligne, qui représente sur une seule image les périodes de production (incidemment d’optimum de consommation) de 94 fruits et légumes courants dans nos contrées européennes. En cliquant sur l’image, vous pourrez la télécharger en haute résolution et ainsi l’imprimer au format de votre choix ! Chouette, non ? A votre place, je la ferais tirer au format A3 et je l’aimanterais sur mon frigo. Vous éviterez de cette façon de fâcheuses situations avec votre entourage, concernant d’obscures situations d’achats de fraises insipides en décembre…

Revenant dans un contexte plus sérieux, la connaissance de ces fondamentaux et la mise en pratique d’un retour à des consommations saisonnées relève d’un acte citoyen s’inscrivant pleinement dans une démarche de développement durable, et ce d’autant plus que nous nous dirigeons vers un demi siècle critique en termes de sécurité alimentaire (clic-clic sur ce lien, c’est un document de prospective de la FAO).

En espérant que cette liste vous sera utile, à vous, vos proches, et surtout à vos enfants!

Prenez soin de vous.