Le terrible secret des bananes

Hey !

Derrière ce titre à scandale injustifié, voici une chouette présentation (en anglais) expliquant brièvement et simplement les problématiques majeures en sélection et production de banane dessert pour le monde occidental, en passant par la Gros Michel et la Cavendish. Il faut néanmoins noter que même si la banane Cavendish que nous connaissons tous représente une part importante de la production mondiale de ce fruit, il existe de par le monde une impressionnante diversité de bananes consommées, qu’elles soient destinées à la consommation dessert, à cuire ou à brasser.

J’en profite pour copier/coller un extrait du résumé de mon mémoire de fin d’études qui apportera quelques chiffres sur la question, et brièvement introduire la question de la maladie des raies noires dans les Antilles :

Les bananes (Musa spp.) au rang de quatrième aliment de base, nourrissent environ 400 millions de personnes dans le monde. Avec une production mondiale estimée à 107 millions de tonnes en 2011, les bananes constituent la plus importante production fruitière, dont 15% est exportée. Toutefois, les bananes dessert destinées à l’export s’appuient actuellement sur une monoculture intensive monovariétale, centrée sur le sous-groupe Cavendish (groupe AAA). Cette base génétique très étroite expose l’industrie à des menaces importantes de la part des ravageurs et maladies. La Maladie des Raies Noires (MRN), causée par le champignon Mycosphaerella fijiensis, est considérée comme l’une des maladies les plus importantes pour la banane et menace donc la sécurité alimentaire. La résistance génétique est clairement le meilleur objectif à long terme pour le contrôle de cette maladie. L’expansion de la MRN dans les Caraïbes est récente, et M. fijiensis a été identifié en Martinique en 2010 et en Guadeloupe en 2012.

Et si vous voulez en savoir plus sur ce qui était fait au CIRAD Guadeloupe en sélection banane dessert, vous pouvez consulter ce précédent article, où Fred en personne nous explique tout !

Merci à Clem pour le partage !

La vie de (Neuf)chateau

Hello there!

Tout va bien ici, la saison des pluies n’a pas encore démarré et le temps reste clément. Pour pallier à une demande expresse du chef de famille en personne, encore un article faiblard en texte (promis, je me rattraperai prochainement) mais riche en photos de notre situation sur la station expérimentale de Neufchateau.

Prenez soin de vous!

Une maison créole en bois abandonnée, juste avant l’entrée du site

Vue générale : notre bungalow est derrière la bananeraie, les toits à droite sont ceux du guest et des derniers bungalows

Les derniers bungalows

Les derniers bungalows et le guest

Le guest

L’allée qui remonte vers chez nous

Les voisins du 3 et 4

Chez nous

Après la bananeraie derrière chez nous, les bâtiments d’agro

Sur l’allée principale, le bâtiment ananas/IT2

La serre administration, une partie de mon lieu de travail

Mes bébés bananiers

Les mêmes

Quand le temps se dégage, vue sur le massif de la Soufrière à partir du labo

La collection fruitière tropicale

Caremboles

Fruit du jacquier

Les mêmes

Un abricot pays

Fleur de bananier M. balbisiana

Vue sur la Grande Terre la nuit depuis le Guest

Traitements aériens sur les bananeraies en amont

Guadeloupe, semaine 6

Guadeloupe-S6

Hello!

Déjà un mois et demi ici, et il aura fallu que je compte les numéros des semaines pour m’en rendre compte. Entre la prise de marques, le travail de bibliographie et la mise en place des premiers essais, les journées sont bien remplies et s’enchaînent sans que l’on s’en aperçoive. Toujours pas d’Internet sur place en dehors du bureau et du bâtiment Guest, qui s’avère être plutôt bien exposé aux précipitations de ces dernières semaines. Les soirées s’articulent donc généralement autour d’un triptyque apéro-repas-vidéo et ne durent jamais tard, la plupart d’entre nous s’étant calés sur un rythme solaire et se levant tôt.

On trouve toujours à s’occuper le weekend, et en partageant les voitures il y a de la place pour partir en groupe découvrir les coins sympa de l’île. Ces dernières semaines, nous avons été nous promener sur le littoral des alentours de Trois Rivières, apprécié des indiens caraïbe, colons et planteurs, comme en témoignent pétroglyphes, artéfacts militaires et vestiges d’exploitation sucrière. La semaine suivante, nous avons pris de l’altitude et randonné tout au long des deux boucles de la trace de Sofaïa, un sentier boueux, glissant et pour tout dire infâme, d’une distance et d’un dénivelé annoncés de 700 m et 15 km. L’intérêt? Il traverse la forêt primaire, et y’a des chutes sympa et une douche d’eau soufrée pas loin. A part ça je vois pas et en plus j’ai de gros doutes quant aux chiffres présentés. Le weekend dernier, nous l’avons joué plus cool et loué des bateaux au port de Morne Rouge pour prendre la mer au sein de Grand Cul-de-Sac marin, une grande baie fermée par la barrière de corail, incluse dans le territoire du parc national de la Guadeloupe. Nous y avons navigué d’ilet en ilet (ilet Blanc, ilet de Carénage, ilet Caret, caille de la Biche, pour ce qui est du trajet), plongé en récif et en épave et, d’une manière globale, glandouillé toute la journée. Et le lendemain, nous avons accompagné Johan au spot de parapente en vol dynamique du Moule, sous la houle (wouah c’te rime).

Il y a 15 jours, j’ai aussi été passer un weekend chez Alexia, en Martinique. En dépit d’un vol somptueux en ATR 72 (je ne pensais pas qu’un turbopropulseur pouvait pousser aussi fort qu’un turboréacteur au décollage) longeant la Basse Terre et survolant les Saintes et la Dominique, d’une arrivée sous un soleil et une chaleur qui a tranché avec les intempéries en Guadeloupe, et d’un accueil sympa de la part d’un martiniquais qui m’a auto-stoppé reggae à fond jusqu’à Fort-de-France, nous nous sommes pris la pluie tout le weekend. Comme si ça ne suffisait pas, une crasse de la part d’une agence de location de voitures nous a définitivement flingué de weekend en nous empêchant de sortir découvrir l’île le dimanche… La vengeance étant un plat qui se mange froid, c’est pour cela que j’ai pris mes dispositions en termes de location pour le weekend prolongé à venir, afin d’aller vadrouiller dans la Guadeloupe avec Alexia, qui viendra me rendre visite pour une bonne partie de la semaine.

Dans le même ordre d’idée de passage d’île en île, avec Alex nous aimerions bien partir découvrir la Dominique, l’île séparant la Guadeloupe de la Martinique. Dépendante du Commonwealth, elle semble appréciée par le mouvement rastafari, et est présentée comme encore à l’état sauvage. Sa devise est d’ailleurs « Après le bon Dieu, la terre », et son slogan « the nature island ». Au vu de la littérature, le voyage une fois sur place semble sûr en bus ou en stop, et le bivouac en carbet facile. A l’heure actuelle, nous avons pris contact avec un couchsurfer local, chez qui nous pourrions faire étape à l’occasion d’un éventuel tour de l’île ! D’autres îles nous sont également accessibles : Sainte Lucie et Saint Vincent et les Grenadines au départ de la Martinique, Montserrat, Antigua et Barbuda, et Saint Kitts et Nevis au départ de la Guadeloupe ! Malheureusement, au delà des questions de budget, le souci principal est d’ordre temporel. Les ferrys ne partent pas quotidiennement, les trajets sont longs, et la synchronisation Guadeloupe/Martinique compliquée, ce qui rend difficile des séjours sur les weekends. Pas dramatique, il y a déjà de quoi faire sur place, entre la Guadeloupe, la Dominique et la Martinique 🙂

A part les projets de vadrouille, ici niveau labo et logement, c’est un peu l’aventure au quotidien. Avec les grosses précipitations liées au passage précoce d’ondes tropicales, les bâtiments prennent facilement l’eau, et le toit du labo a dû être bâché. Ces derniers jours, l’eau courante a été coupée, une panne de réseau ironique quand on considère la quantité de flotte tombée pendant 15 jours, et le retour en grande pompe de la chaleur et du beau temps. C’est amusant de se rendre compte à quel point notre mode de vie dépend de l’alimentation en eau courante, et de prendre conscience des quantités consommées. Du coup, on a fonctionné au système D en réquisitionnant des bombonnes d’eau de boisson, et en en remplissant d’autres à partir d’une tonne à eau mise à disposition par les techniciens de la station.

A ce propos, j’ai jusque là une très bonne image des Guadeloupéens, toujours ouverts et souriants. Les gens de la station expérimentale insistent généralement pour que l’on se tutoie. Les collègues laborantins sont toujours disponibles et agréables, de même que les techniciens agricoles, quoiqu’un peu plus taquins ! En dehors, les vendeurs du marché de Petit-Bourg sont généralement commerçants, et la bouchère de l’élevage d’en dessous est très agréable. Une anecdote : à la suite de la rando à Sofaïa, nous nous sommes posés sur la place de Sainte Rose, histoire de boire un coup et respirer. Nous y avons été abordés par un local, qui nous a tapé la discussion et a fini par inviter notre groupe de 5 marcheurs chez lui. Nous y avons été accueilli par sa femme et ses enfants, ti punch, acras, boudins et épices inclus, et avons fini par y rester toute la soirée ! Alors, les questions de racisme anti-blanc, jusque là y’en a pas, et c’est tant mieux !

 Hop, c’est tout! Prenez soin de vous!

Guadeloupe-S6-01

Le littoral de Trois Rivières, et les Saintes en arrière-plan

Guadeloupe-S6-02

Un vieux canon rouillé d’avant la Révolution

Guadeloupe-S6-03

Ruines d’un moulin à sucre

Guadeloupe-S6-04

Plage de sable volcanique

Guadeloupe-S6-05

Plage de sable volcanique

Guadeloupe-S6-06

Plage de sable volcanique (et mes pieds)

Guadeloupe-S6-07

A poil dans la forêt (primaire)

Guadeloupe-S6-08

Quelques racines bizarres

Guadeloupe-S6-09

De la boue (et encore mes pieds)

Guadeloupe-S6-10

La chute d’eau qui récompense toute la souffrance endurée dans la journée (même si on pouvait y aller par la petite boucle de rien du tout)

Guadeloupe-S6-11

Ilet Blanc

Guadeloupe-S6-12

Ilet Blanc

Guadeloupe-S6-13

Oh mon bateauuuhohohooo

Guadeloupe-S6-14

Top speed : 5 knots

Guadeloupe-S6-14-2

Call me Haddock !

Guadeloupe-S6-15

Bonus

Guadeloupe-S6-16

La Biche, et son bouiboui les pieds dans l’eau

Guadeloupe-S6-17

Des palétuviers

Guadeloupe-S6-18

Temps pourri sur Basse Terre

Guadeloupe-S6-19

Concours d’apnée « no limit »

Guadeloupe-S6-20

Toujours La Biche

Guadeloupe-S6-22

Jo au décollage

Guadeloupe-S6-21

Dynamique dans les embruns

Guadeloupe-S6-23

 

Guadeloupe-S6-24

Coucher de soleil sur la plage du Moule

Je sélectionne des bananes

Hello! En attendant un article où je vous explique en détail ce que je peux bien faire dans les bananiers en Guadeloupe, voila une petite vidéo introductive où on voit Fred, mon maître de stage, sur le terrain. Et comme le dit le refrain d’une célèbre chanson, « Je sélectionne des banaaaaaanes par milliersssss! ». C’est tout pour aujourd’hui, bisous!

Guadeloupe, semaine 1

Guadeloupe-S1-01

Bonjour à tous,

Je vous avais rapidement parlé de mon prochain départ lors d’un précédent billet, mais au cas où vous l’ayez loupé : ça y est, je suis en Guadeloupe! Pour remettre les choses dans leur contexte, j’ai candidaté au CIRAD pour une offre de stage de fin d’études, où j’ai été recruté pour travailler sur la cercosporiose noire, une maladie du bananier. J’ai d’abord passé deux semaines sur le site de Baillarguet, à Montpellier, pour suivre une formation sur le protocole que je dois mettre en place en Guadeloupe (je pense que j’écrirai un article à part pour vous expliquer tout ça), avant de décoller pour la station expérimentale de Neufchateau.

Avant même de toucher le sol guadeloupéen, la première chose marquante sont les couleurs, qui percent les nuages bas pour arriver jusqu’au hublot de ton avion en approche, et te font bien comprendre que tu arrives en zone Caraïbes. Du vert vif pour les végétaux, de l’ocre foncé pour les terres, et bien sûr un dégradé de turquoise vers le marine pour le rivage et ses récifs coralliens. Une fois sur le tarmac, le stewart en rajoute évidemment une couche en annonçant en français, en anglais, mais surtout en créole que la température au sol est de 27°C. Par chance et malgré un retard dans vol, j’ai pu éviter d’une petite demi-heure la panique à l’aéroport de Pointe-à-Pitre causée par une coupure de courant, qui a fait que tous les avions ont du être détournés vers Fort-de-France, en Martinique. Bien renseigné sur les horaires des vols, Frédéric, mon maître de stage, arrive en parfaite synchronisation et m’accompagner à la station expérimentale, malgré que lui aussi soit fatigué d’un retour de congrès de planteurs à Cuba.

Le site de Neufchateau s’étend sur une quarantaine d’hectares de la commune de Capesterre-Belle-Eau, sur les douces pentes des contreforts Est du massif de la Soufrière. On y trouve la direction régionale du CIRAD pour la zone Antilles-Guyane, un institut technique bananier, ainsi que des équipes travaillant sur l’agronomie, la physiologie, l’épidémiologie, la virologie et la sélection variétale de l’ananas et du bananier. La page dédiée du site internet du CIRAD sera évidemment plus exhaustive. Le site est très bien entretenu, les bordures sont débroussaillées de près et les arbres bien taillés, et c’est en remontant une très jolie allée de fougères arborescentes traversant les premières parcelles d’essais de bananiers que l’on arrive au bâtiment de recherches. Plus haut encore, on aperçoit les premiers vrais reliefs de la Basse Terre, et sa forêt primaire. Cela dit, pas besoin de regarder bien loin pour voir des choses : il y a ici tout un tas de nouveaux oiseaux, reptiles, insectes et plantes faciles à observer, mais nous pourrons en parler plus tard.

Etant donné que c’est de saison, nous sommes une petite armée de stagiaires sur place, tous logés dans des bungalows situés vers l’entrée de la station. Ce sont des logements très corrects, bien équipés, en mode “la kaz a moin kréyol” (ma case créole), avec ou non vue sur la baie (je me suis fait arnaquer sur ce dernier point puisque j’ai une vue sur les bananiers, cela dit il y a toujours moyen d’aller prendre le ti’punch chez les voisins). Seul point noir au tableau : pas de connexion internet. Il existe un point d’accès wifi au “Guest”, le bâtiment d’accueil et de réunion situé entre les bungalows, mais le signal faiblard implique que l’on s’y installe en vrac sur les marches pour se connecter le soir. Malheureusement, ce point d’accès a été coupé ce weekend pour une maintenance réseau, ce qui implique de remonter au bureau pour se connecter. Pas très pratique et à suivre dans le courant de la semaine, mais on ne va pas trop râler au vu du prix plancher du loyer.

Parlant de weekend, celui de Pâques semble être un temps fort de l’année pour les Guadeloupéens, qui se retrouvent en famille autour de gros campements installés sur les plages. Pour ce premier weekend prolongé, la joyeuse troupe de stagiaires m’a embarqué avec elle pour vadrouiller sur l’île.

Vendredi, nous sommes partis en direction de la pointe septentrionale de Grande Terre pour une randonnée sur les falaises de calcaire au départ de l’anse de la Porte d’Enfer. Nous avons marché une petite dizaine de kilomètres sous la bienveillance du vol des frégates, et dans une brise atlantique traître ayant dissimulé la morsure du soleil caribéen. En chemin, nous nous sommes arrêtés pour profiter des embruns d’un souffleur, configuration rocheuse côtière produisant sous l’effet de la houle un geyser d’eau salée. En reprenant la voiture, et après un passage à la pointe de la Grande Vigie où nous avons pu observer le passage du cap de la part d’un banc de dauphins, pause plage de sable blanc à Anse Bertrand et premier masque-tuba très encourageant pour la suite des festivités.

Samedi, nous avons embarqué à partir de Trois Rivières pour une traversée sous la pluie et la houle mais rigolote, accompagnée par des poissons volants, en direction de l’île de Terre de Haut, aux Saintes. Pour faire bref sur le programme de la journée : balade et glandouille de plage en plage, lagons coralliens et pleine ouverture sur l’Atlantique inclus. Hé ben, les Saintes c’est bien joli, mais c’est vraiment tout rikiki et très aride en cette saison. J’imagine que j’aurai l’occasion d’en reparler, mais en comparaison à la côte au vent (côte Est) de Basse Terre et ses 12 000 mm de pluie annuelle (oui oui, 12 m), les Saintes ne reçoivent qu’un “petit” 1 750 mm. Niveau topographie, Terre de Haut est assez encaissée, mais reste toute en pentes douces, et l’île peut être intégralement parcourue à pieds en moins d’une petite demi journée. Bien que les saintois soient reconnus comme des pêcheurs hors pair, les habitants semblent s’essayer au retour à la terre, et ont installé quelques animaux sur leurs parcelles. Malheureusement, la repousse semble très limitée en cette période sèche, et le complément fourrager inexistant. Résultat : des bêtes en pauvre état et des sols mis à nu qui s’érodent sous l’effet du piétinement et des alizés. Au delà de cet aspect agro, la vie semble tranquille sur l’île, au point de se demander ce que les saintois font de leurs journées, quand ils ne travaillent pas à l’accueil des nombreux touristes qui affluent chaque matin par les navettes maritimes. Bref, une chouette journée aux Saintes.

Dimanche, nous avons été faire un tour en Grande Terre, dans la ville de à Morne-à-l’Eau. Il est à noter qu’en cette période des fêtes de Pâques, et en tant qu’aliment maigre, le crabe est un mets de choix. D’autre part, certaines communes idéalement situées sur des territoires marécageux sont imprégnées d’un important folklore lié à ce fier décapode. C’est ainsi que les mornaliens célèbrent chaque année pour le weekend de Pâques la Fête du Crabe, où l’on mange des plats à base de crabe, où l’on parle de crabe, où l’on se fait pincer fort par des crabes, où l’on élit le plus gros crabe, où l’on fait des courses de crabes, et où l’on danse et l’on chante crabe. C’est crabement drôle et bon enfant.

Lundi, changement de décor puisque nous nous sommes promenés sur Basse Terre, en en faisant le tour complet par la très belle nationale, toute en courbes, en montées et en descentes, longeant la côte, surplombant la mer et traversant la forêt primaire, tout offrant des points de vue à couper le souffle. A tenter absolument en moto. Il est amusant de noter à quel point la côte au vent (Est) et la côte sous le vent (Ouest) sont différentes, l’une humide et luxuriante, l’autre beaucoup plus aride, et de constater que l’on traverse un si grand nombre d’environnements en un si faible kilométrage. Dans cette journée de balade, nous nous sommes arrêtés à la plage de Malendure, qui délimite avec les ilets Pigeon la réserve Cousteau, dans laquelle il est facile de nager avec des tortues de mer ! Sur le chemin du retour, nous avons fait une pause rafraîchissante à la cascade aux écrevisses, située sur la route de la Traversée, en cœur de Parc National, pour une baignade ombragée en eau douce bien réconfortante après l’eau de mer et le soleil.

Pour finir, pour reprendre les bonnes habitudes, des photos !

Bisous, prenez soin de vous !

« La kaz »

« La kaz »

« La vue depuis la terrasse des voisins »

« Entrée de la station »

 

« Entrée de la station : allée de fougères arborescentes »

« Bureaux et labo »

« Anse de la Porte d’Enfer »

« Trou de Madame Coco »

« La côte »

« En contrebas »

« Végétation »

« Pas dangereux du tout »

« Turquoise »

« Souffleur »

« Plage de l’Anse Bertrand »

« Traversée sous la pluie »

« Les Saintes sous la pluie également »

« Les Saintes »

« Les Saintes »

« La Baie des Saintes »

« Un lagon de l’autre côté de l’île »

« Plage du lagon »

« Des cocotiers, des chèvres et des iguanes »

« Mouillage dans la baie des Saintes »

« Aérodrome en bord de plage, décollage plein Atlantique »

 « Retour des nuages »