Conférence « Post-fac : les écoles d’ingénieurs en agronomie »

Conference

Attention, cet article est obsolète ! Pour des informations fraîches, c’est ici que ça se passe 🙂

Hello !

Une petite publication rapide pour faire suite à la présentation sur la thématique de l’orientation post-fac en écoles d’agronomie, donnée ce mardi 10 décembre à 17h30 sur le campus Valrose de l’Université Nice Sophia Antipolis.

Le topo ?

Le BDE Bio et son ancien Président Jérémy LAVARENNE vous présentent la première conférence « Post-fac : les écoles d’ingénieurs en agronomie – tour d’horizon & admissions parallèles ».

Saviez-vous qu’après des études universitaires en biologie, les écoles de l’enseignement supérieur agronomique et agricole vous ouvrent grand leurs portes ? Recherche fondamentale et appliquée en sciences de l’environnement, du végétal et de l’animal, métiers du conseil et de la production à l’échelle des territoires, transformation et commerce agroalimentaire, coopération et développement à l’international, monde des affaires ou bioinformatique…

Les écoles d’ingénieurs en agronomie proposent un spectre de formations bien souvent insoupçonné, menant à un très large panel de métiers du vivant. Publiques ou privées, elles réservent une partie de leurs quotas à des admissions de profils universitaires, sur concours.

Quels sont ces concours ? Quelles sont les écoles, les formations et les spécialisations concernées ? Quels sont les métiers offerts par un marché du travail de plus en plus concurrentiel et en proie au verdissement des activités ? C’est à cet ensemble de questions que nous tenterons d’apporter des réponses, afin de vous faire prendre conscience de l’existence d’une filière « de la fourche à la fourchette » en recherche de profils supérieurs en sciences du vivant.

J’y ai également présenté mon guide pratique du préparationnaire au concours B ENITA… 😉 Vous trouverez ci-dessous le powerpoint de présentation, et ici le lien vers la page Facebook de l’évènement.

En espérant que ces ressources vous soient utiles, n’hésitez pas à me contacter si vous avez besoin de renseignements supplémentaires !

Semaine 32

Salut à tous!

Le printemps (voire l’été) est arrivé sur Clermont, avec des journées de ciel entièrement bleu et un soleil qui tape au point où je regrette de ne pas être plutôt sur Nice pour avoir l’environnement qui va avec une météo pareille !

Les dernières semaines ont été bien remplies, une fois de plus, avec des projets qui se multiplient et des rendus qui s’accumulent. En vrac et dans l’ordre chronologique, ça donne ce qui suit. Notre travail sur les zones humides a été apprécié par notre commanditaire et ses partenaires, et nous sommes actuellement à la recherche de financements pour l’impression d’affiches en vue d’une présence sur la manifestation « Au fil de l’Allier », en mai. Dans le cadre du module de techniques de communication, nous avons interviewé différents acteurs de la musique sur le thème de la professionnalisation de ces activités, parmi eux le réalisateur Alexis Magand et l’artiste Thierry Nouat. La semaine dernière, nous avons assisté des conférences sur les thèmes de l’agroforesterie, organisée par l’association des haies du Puy-de-Dôme et dont l’objectivité du propos reste à vérifier, ainsi que la biodiversité en ville, mise en place dans le cadre d’un projet collectif encadré de même nature que le notre et qui a donné beaucoup à réfléchir. Enfin, la semaine passée a été consacrée au module d’enseignement d' »approche globale de l’exploitation agricole », au sein duquel nous avons visité le GAEC des Terres Creuses le lundi et travaillé à son diagnostic du mardi au vendredi.

Le départ pour la troisième période de stage est prévu pour demain, avec pour objectif de ces quinze jours la réalisation d’un bilan biodiversité de l’exploitation, son diagnostic économique et financier, ainsi que la constitution d’un schéma d’approche globale de son fonctionnement. Après ça, je partirai le 25 pour Montpellier afin de rencontrer les responsables de l’option de troisième année APIMET de SupAgro, et devrai être de retour sur Nice du 27 au 1er mai.

Niveau orientation, ça se précise petit à petit et ça s’oriente vers l’amélioration végétale. Un semestre 8 à l’étranger pourrait être sympa avec, pour ce sur quoi je me suis renseigné jusqu’à présent et en fonction des thématiques proposées, le Maroc pour les productions méditerranéennes, ou le Vietnam pour les productions tropicales. Actuellement, j’attends une réponse d’un professeur à l’ENA Meknès pour le premier, et ais repéré un département universitaire de génétique végétale à Hanoi pour le second. J’ai également repéré pour le stage pré-optionnel (été 2012) des thématiques intéressantes (REGENDA, GENERECAN, GENETOM) aux laboratoires du CIRAD de la Réunion… Si tout cela se concrétise, car j’ai bien l’intention de voyager, il faudra peut être envisager l’obtention d’un prêt étudiant. Voilà voilà!

Sinon sinon, dans la catégorie des trucs à faire qui ont été faits récemment : monter sur le clocher de la cathédrale de Clermont (même vue d’en haut, la ville est grise, on va mettre ça sur le compte de la météo, ok?), et descendre dans le cratère d’un volcan de la chaîne des Puys (y’avait du monde et c’était triste parce que les plantes étaient pas encore sorties de la torpeur de l’hiver, en bref ça vaut pas le Mercantour), voir le circuit de Charade (même de loin, ça compte ! et puis y’avait même une Voxan Charade à côté, c’est la classe).

Tiens, en parlant de bécanes, ils en sont tous fous ici. Combien de fois on entend de grosses arsouilles, sur la départementale à côté, sur l’autoroute juste derrière, ou sur les routes des Puys ! Et à chaque fois, ce sont des grosses cylindrées et du gros équipement… à croire que le CE de Michelin fait des achats groupés pour les employés ! Tout compte fait, peut être que c’est historiquement une région à motos, entre l’usine de pneus, les circuits, et l’usine de Voxan à Issoire…

Voila, on a fait le tour je crois. Donnez moi de vos nouvelles un peu !

Baïetas a tous, je pars pour l’Ardèèèche !

« Sur le clocher de la Cathédrale »

« Cratère du Puy de Pariou »

« Printemps sur le site de Marmilhat »

« Voxan Charade, à Charade »

« Une cousine dans les arbres »

Semaine 21

Hello tout le monde!

En cette 21 ème semaine de mon périple vetagrosupien, l’heure est à un petit bilan concernant ma formation, que j’essaierai de dresser de la manière la plus objective possible.

J’ai souvent tendance à râler concernant l’aspect « bovinocentriste » de l’école. Jusque là, les cours sont effectivement plutôt axés autour de l’élevage bovin laitier et viande, et de la gestion fourragère et prairiale qui va avec. J’ai beau ne pas être un grand fanatique de vaches, et trouver que l’on pourrait faire un parallèle avec les petits ruminants (ovins, caprins) plus important que l’actuel qui est anecdotique, cette vision des choses correspond aux chiffres de l’agriculture française, que l’on pourrait très grossièrement résumer à « des vaches, des prés, du blé ».

« Principales cultures en France métropolitaine, en surface, source Agreste 2007 »

« Répartition des effectifs animaux en France métropolitaine, source Agreste 2009 »

Le contenu de la formation porte donc jusqu’ici sur ce qui se fait majoritairement dans l’agriculture française (bien que l’élevage porcin n’ait été que survolé, et les productions végétales autres que fourrages et céréales zappées : peut être l’an prochain ?), et répond donc à une demande certaine.

Toujours est il que cette agriculture d’élevage intensif et de grandes productions ne m’intéresse pas vraiment, d’où mon engouement limité pour ces domaines. Attention à ne pas faire l’amalgame, je n’ai jamais dit que ce qui est vu en cours ne m’intéresse pas (malgré les apparences et les examens). Disons juste que c’est frustrant et peu motivant, après un cursus en biologie végétale et une orientation vers ce domaine, de faire à nouveau de la physio animale alors que c’est pas ce qui est le plus susceptible de me servir dans un idéal de vie professionnelle. Mais bon, ça fait toujours des références bonnes à prendre.

Tout comme la réussite au concours a été une partie de la carotte qui a fait avancer la mule que je suis dans les méandres de la fac, les carottes potentielles pour que je me bouge pour bosser plus pourraient être les options de troisième année, parmi lesquelles:

Je me renseignerai plus en détails sur tout ça, en particulier la répartition des métiers une fois le diplôme en poche…

Sur ce, je retourne sur mon cours d’alimentation des ruminants… Berk. D’où la vidéo précédente.

A plus!

Premières neiges

Bonsoir !

Dites donc, ça fait un moment que j’ai pas pris le temps d’écrire ici… C’est pas tout ça mais le site prenait presque la poussière ! J’espère que pour vous tout va bien, en particulier du côté des sudistes, qui sortent d’un épisode neigeux au profil d’un épisode pluvieux, et pour qui le dégivrage doit être difficile, hahaha.

Quoi de neuf ? Pour revenir rapidement sur ce qui s’est passé pendant mon absence, je suis parti en stage en exploitation agricole, mais étant donné que ça ne s’est pas très bien passé avec l’agriculteur (une incompréhension réciproque sur les attendus du stage, dirons-nous), je suis rentré plus tôt que prévu sur Nice. Ayant un minimum d’esprit critique, je sais qu’il ne faut pas généraliser à partir d’une seule observation. Mais dans la pratique, les choses peuvent être différentes, et je crains que l’exemple soit effectivement transposable à plus large échelle : pour en avoir discuté avec les collègues d’agro, il y a apparemment eu tous les cas de figure possibles de relation avec les agriculteurs…

Toujours est-il que ça m’a pas mal fait réfléchir quant à mon avenir professionnel au contact de la ruralité, et par extension aux finalités de ma formation, les enjeux étant loin d’être anodins. Heureusement, j’ai eu le plaisir de pouvoir rencontrer des personnes du monde oléicole niçois (que je remercie) et observer différentes étapes de la filière :  gaulage des fruits,  trituration au moulin moderne des Escaioun (voir l’article précédent), ainsi que la visite d’un fameux domaine contois. Revenir dans un cadre géographique plus familier a donc aidé, en parallèle à la pratique d’autoconviction quant à la variété de débouchés de l’école (ce qu’il faut pas faire pour se remotiver, j’vous jure).

Le retour à Clermont après trois semaines dans le Sud a été difficile sur les premiers jours, je vais pas m’en cacher, et ce d’autant plus que les cours sont très axés productions animales élevage ruminants autour des vaches. J’suis pas un grand fan de vaches. Tant pis, faudra faire avec. A part ça, les choses se passent bien, les cours avancent, les exams approchent (comptabilitééé, nooon, pourquoiii ?), et on a largement de quoi s’occuper le corps et l’esprit avec des rapports à rendre et présentations à préparer (faudrait d’ailleurs s’y mettre). Les premières neiges sont tombées, ce qui a eu pour effet d’annuler un déplacement prévu en direction de l’Ardèche pour rencontrer un éventuel nouveau maître de stage, en même temps que de relancer la saison de glisse et les activités associées. Parmi elles, la gestion avec quatre collègues du club ski, qui se trouve être une vraie structure de location de matériel, toute équipée et bien fournie en chaussures, skis alpins, et skis de fond ! Première glisse jeudi prochain à Super Besse, si tout va bien 🙂 Sinon, j’ai enfin rencontré les Lavarenne auvergnats, qui sont effectivement les généalogistes nous ayant contactés il y a dix ans de ça ! Dans tous les cas je les remercie pour leur accueil chaleureux…

Dites, vous suivez tous de très près l’actualité concernant Wikileaks, pas vrai? Mais si, vous savez, le site qui a pour habitude de révéler au monde une quantité faramineuse d’informations gouvernementales confidentielles… D’après vous, est ce qu’un site du genre pourrait réussir à modifier l’approche des nations face à la notion de transparence et de gouvernance citoyenne ? Croyez-vous qu’un jour nous arriverons à l’instauration de cyberdiplomaties effectives, un peu à la manière de 8th Wonderland ? J’attends vos commentaires.

Pour rester dans l’actu, j’espère que vous n’avez pas non plus loupé la découverte des chercheurs de la NASA : un microorganisme extrêmophile capable de remplacer de manière stable le phosphore dans son métabolisme, ouvrant de nouvelles perspectives en exobiologie, et pourquoi pas en agronomie ?

Hey, vous avez remarqué que quand vous cherchez « VetAgro Sup » sur Google, mon blog apparaît en bas de page ? C’est dingue comme on peut être bien référencé facilement de nos jours, même avec une petite plateforme comme la mienne. Du coup, se pose la problématique de l’e-réputation, et ce d’autant plus que ce site est associé à mon vrai nom ainsi que mes profils professionnels. J’espère malgré les enjeux pouvoir rester virulent, dans la limite du politiquement correct bien évidemment 🙂

Ha oui et avant que j’oublie, si vous avez l’occasion d’aller voir Yann Tiersen en concert, allez-y. Sa tournée actuelle est plus sympa que la précédente, je trouve. Et son dernier album s’intitule Dust Lane. Comme quoi l’article se finit comme il a commencé : dans la poussière… 🙂

Sur ce, prenez soin de vous. Dans deux semaines je reviens à la maisonnn!

« Regarde maman, chuis un vrai cavalier! »

« Polaris »

« Le Lavabougnat (Lavarenne-Bougnat: Lavarenne auvergnat) affectionne particulièrement la neige »

« Soirée jeux en réseau, simultanément au repas parrains-fillots (voir ci-dessous) »