Semaines 33 et 34

Bonjour à tous!

La troisième période de stage est passée à une vitesse fulgurante… Non seulement parce que celle-ci tombe en pleine période de pic de lactation et que du coup il y a moyen de bien occuper ses journées, mais aussi parce que les soirées ont été passées sur internet à mailer des universités d’Asie du Sud en vue d’un semestre 8 à l’international. Pour ce dernier point, on croise actuellement les doigts avec la collègue d’aventure pour que l’entretien avec les relations internationales de notre école soit fructueux. Mais je pense que le sujet mérite un article entier, alors j’y reviendrai par la suite.

Aussi, et comme prévu à la suite du stage, j’ai fait avant de rentrer chez moi un crochet par Montpellier. Si des gens veulent des renseignements sur la spécialisation SupAgro APIMET, qu’ils me demandent.

En attendant, et pour revenir sur le stage, comme une image vaut mieux qu’un long discours, faisons un gros tour d’horizon en photos… En remerciant pour la seconde fois tout le GAEC de la Chèvre Blanche, je vous dis à très bientôt, la rentrée à VetAgro Sup promettant d’être dure !

Baïetas !

« Menée à la pâture »

« 488 et 434 sont contentes »

« Au détour d’un vallon, un lézard vert »

« La ferme »

« Spécialité culinaire locale, la sanguette: fines herbes fraîchement hâchées et biscottes réduites en miettes sur lesquelles ont fait couler le sang du chevreau égorgé. Après caillage, le tout est cuit comme une omelette. »

« Même chose, après cuisson. Ca ne paraît pas apétissant, mais ça l’est, et ça se rapproche plus d’une omelette que d’un boudin »

« Lu dans « Réussir la chèvre », un article sur l’impact en fromagerie de Pseudomonas… »

« …avec un avis d’expert de Françoise Leriche! Amis vetagrosupiens, cocorico! »

« La faisselle, la base de tout fromage. »

« Encore plus amusant à retourner quand y’en a beaucoup. »

Semaine 32

Salut à tous!

Le printemps (voire l’été) est arrivé sur Clermont, avec des journées de ciel entièrement bleu et un soleil qui tape au point où je regrette de ne pas être plutôt sur Nice pour avoir l’environnement qui va avec une météo pareille !

Les dernières semaines ont été bien remplies, une fois de plus, avec des projets qui se multiplient et des rendus qui s’accumulent. En vrac et dans l’ordre chronologique, ça donne ce qui suit. Notre travail sur les zones humides a été apprécié par notre commanditaire et ses partenaires, et nous sommes actuellement à la recherche de financements pour l’impression d’affiches en vue d’une présence sur la manifestation « Au fil de l’Allier », en mai. Dans le cadre du module de techniques de communication, nous avons interviewé différents acteurs de la musique sur le thème de la professionnalisation de ces activités, parmi eux le réalisateur Alexis Magand et l’artiste Thierry Nouat. La semaine dernière, nous avons assisté des conférences sur les thèmes de l’agroforesterie, organisée par l’association des haies du Puy-de-Dôme et dont l’objectivité du propos reste à vérifier, ainsi que la biodiversité en ville, mise en place dans le cadre d’un projet collectif encadré de même nature que le notre et qui a donné beaucoup à réfléchir. Enfin, la semaine passée a été consacrée au module d’enseignement d' »approche globale de l’exploitation agricole », au sein duquel nous avons visité le GAEC des Terres Creuses le lundi et travaillé à son diagnostic du mardi au vendredi.

Le départ pour la troisième période de stage est prévu pour demain, avec pour objectif de ces quinze jours la réalisation d’un bilan biodiversité de l’exploitation, son diagnostic économique et financier, ainsi que la constitution d’un schéma d’approche globale de son fonctionnement. Après ça, je partirai le 25 pour Montpellier afin de rencontrer les responsables de l’option de troisième année APIMET de SupAgro, et devrai être de retour sur Nice du 27 au 1er mai.

Niveau orientation, ça se précise petit à petit et ça s’oriente vers l’amélioration végétale. Un semestre 8 à l’étranger pourrait être sympa avec, pour ce sur quoi je me suis renseigné jusqu’à présent et en fonction des thématiques proposées, le Maroc pour les productions méditerranéennes, ou le Vietnam pour les productions tropicales. Actuellement, j’attends une réponse d’un professeur à l’ENA Meknès pour le premier, et ais repéré un département universitaire de génétique végétale à Hanoi pour le second. J’ai également repéré pour le stage pré-optionnel (été 2012) des thématiques intéressantes (REGENDA, GENERECAN, GENETOM) aux laboratoires du CIRAD de la Réunion… Si tout cela se concrétise, car j’ai bien l’intention de voyager, il faudra peut être envisager l’obtention d’un prêt étudiant. Voilà voilà!

Sinon sinon, dans la catégorie des trucs à faire qui ont été faits récemment : monter sur le clocher de la cathédrale de Clermont (même vue d’en haut, la ville est grise, on va mettre ça sur le compte de la météo, ok?), et descendre dans le cratère d’un volcan de la chaîne des Puys (y’avait du monde et c’était triste parce que les plantes étaient pas encore sorties de la torpeur de l’hiver, en bref ça vaut pas le Mercantour), voir le circuit de Charade (même de loin, ça compte ! et puis y’avait même une Voxan Charade à côté, c’est la classe).

Tiens, en parlant de bécanes, ils en sont tous fous ici. Combien de fois on entend de grosses arsouilles, sur la départementale à côté, sur l’autoroute juste derrière, ou sur les routes des Puys ! Et à chaque fois, ce sont des grosses cylindrées et du gros équipement… à croire que le CE de Michelin fait des achats groupés pour les employés ! Tout compte fait, peut être que c’est historiquement une région à motos, entre l’usine de pneus, les circuits, et l’usine de Voxan à Issoire…

Voila, on a fait le tour je crois. Donnez moi de vos nouvelles un peu !

Baïetas a tous, je pars pour l’Ardèèèche !

« Sur le clocher de la Cathédrale »

« Cratère du Puy de Pariou »

« Printemps sur le site de Marmilhat »

« Voxan Charade, à Charade »

« Une cousine dans les arbres »

Semaine 24

Yope!

Je reviens de deux semaines passées en Ardèche, au GAEC de la Chèvre Blanche, une exploitation de caprins laitiers et transformation fromagère. Les exploitants, Nathalie et Franck, et leur famille sont vraiment très accueillants et ouverts d’esprit, et du coup c’est le jour et la nuit en comparaison à ma première période de stage…

Ils élèvent à eux deux un peu plus de 130 chèvres de race Saanen, pour la production de lait d’une part, et la vente de chevreaux viande d’autre part. L’exploitation en elle même s’étale sur une quarantaine d’hectares de part et d’autre de la vallée de l’Ay, en amont du village de Satillieu. Les terres sont utilisées pour le pâturage ainsi que la production fourragère, et sont gérées de façon à se rapprocher d’un état d’autosuffisance quant à l’alimentation animale.

Après la traite, le lait produit passe par un lactoduc pour être transformé directement sur la fromagerie de l’exploitation. La gamme de produits est variée, allant de la tome au fromage sec en passant par le caillé doux de Saint Félicien. Plus de la moitié de la production est écoulée au sein d’un point de vente collectif basé sur Annonay, La Main Paysanne, regroupant plus d’une vingtaine de producteurs locaux. Le reste est écoulé sur la boutique de l’exploitation ou livré auprès de restaurateurs, lyonnais notamment. Leur présence sur les marchés est du coup limitée.

Parmi les trucs cools, marrants voire inattendus auxquels j’ai participé pour cette première vraie immersion agricole, citons la préparation de la nourriture des bêtes avec une confusion quasi-obligatoire entre le foin de prairie naturelle et artificielle, la conduite peu rassurée du gros John Deere avec chargeuse et charrue trisoc, la réfection des joints du carrelage de la fromagerie, la participation à des réunions diverses et variées (le GAEC est très impliqué dans le tissu agricole local), la bringue au pub du village, la vente au rayon fromagerie charcuterie à La Main Paysanne, le curage du fumier de la chèvrerie, et j’en passe.

En fait, si je regarde bien, les deux semaines en elle même ont été cool. Mais ça ne va pas durer, les chevreaux devraient arriver dans la semaine qui vient, et ce sera autant de travail en plus pour Nathalie et Franck. Allez, à la prochaine période, je me colle à la fromagerie !

En attendant, back to work !

Oh et, je serai de retour sur Nice du 5 au 12 mars ! C’est-y pas bien ?!

A très vite !

« La chèvrerie »

« Ses habitants »

« Traite »

« Le bâtiment »

« Topographie »

« Chien de berger »

« John Deere 6230 avec chargeuse »

« La Main Paysanne, rayon fromagerie, boucherie, charcuterie »

Chèvres

Premières neiges

Bonsoir !

Dites donc, ça fait un moment que j’ai pas pris le temps d’écrire ici… C’est pas tout ça mais le site prenait presque la poussière ! J’espère que pour vous tout va bien, en particulier du côté des sudistes, qui sortent d’un épisode neigeux au profil d’un épisode pluvieux, et pour qui le dégivrage doit être difficile, hahaha.

Quoi de neuf ? Pour revenir rapidement sur ce qui s’est passé pendant mon absence, je suis parti en stage en exploitation agricole, mais étant donné que ça ne s’est pas très bien passé avec l’agriculteur (une incompréhension réciproque sur les attendus du stage, dirons-nous), je suis rentré plus tôt que prévu sur Nice. Ayant un minimum d’esprit critique, je sais qu’il ne faut pas généraliser à partir d’une seule observation. Mais dans la pratique, les choses peuvent être différentes, et je crains que l’exemple soit effectivement transposable à plus large échelle : pour en avoir discuté avec les collègues d’agro, il y a apparemment eu tous les cas de figure possibles de relation avec les agriculteurs…

Toujours est-il que ça m’a pas mal fait réfléchir quant à mon avenir professionnel au contact de la ruralité, et par extension aux finalités de ma formation, les enjeux étant loin d’être anodins. Heureusement, j’ai eu le plaisir de pouvoir rencontrer des personnes du monde oléicole niçois (que je remercie) et observer différentes étapes de la filière :  gaulage des fruits,  trituration au moulin moderne des Escaioun (voir l’article précédent), ainsi que la visite d’un fameux domaine contois. Revenir dans un cadre géographique plus familier a donc aidé, en parallèle à la pratique d’autoconviction quant à la variété de débouchés de l’école (ce qu’il faut pas faire pour se remotiver, j’vous jure).

Le retour à Clermont après trois semaines dans le Sud a été difficile sur les premiers jours, je vais pas m’en cacher, et ce d’autant plus que les cours sont très axés productions animales élevage ruminants autour des vaches. J’suis pas un grand fan de vaches. Tant pis, faudra faire avec. A part ça, les choses se passent bien, les cours avancent, les exams approchent (comptabilitééé, nooon, pourquoiii ?), et on a largement de quoi s’occuper le corps et l’esprit avec des rapports à rendre et présentations à préparer (faudrait d’ailleurs s’y mettre). Les premières neiges sont tombées, ce qui a eu pour effet d’annuler un déplacement prévu en direction de l’Ardèche pour rencontrer un éventuel nouveau maître de stage, en même temps que de relancer la saison de glisse et les activités associées. Parmi elles, la gestion avec quatre collègues du club ski, qui se trouve être une vraie structure de location de matériel, toute équipée et bien fournie en chaussures, skis alpins, et skis de fond ! Première glisse jeudi prochain à Super Besse, si tout va bien 🙂 Sinon, j’ai enfin rencontré les Lavarenne auvergnats, qui sont effectivement les généalogistes nous ayant contactés il y a dix ans de ça ! Dans tous les cas je les remercie pour leur accueil chaleureux…

Dites, vous suivez tous de très près l’actualité concernant Wikileaks, pas vrai? Mais si, vous savez, le site qui a pour habitude de révéler au monde une quantité faramineuse d’informations gouvernementales confidentielles… D’après vous, est ce qu’un site du genre pourrait réussir à modifier l’approche des nations face à la notion de transparence et de gouvernance citoyenne ? Croyez-vous qu’un jour nous arriverons à l’instauration de cyberdiplomaties effectives, un peu à la manière de 8th Wonderland ? J’attends vos commentaires.

Pour rester dans l’actu, j’espère que vous n’avez pas non plus loupé la découverte des chercheurs de la NASA : un microorganisme extrêmophile capable de remplacer de manière stable le phosphore dans son métabolisme, ouvrant de nouvelles perspectives en exobiologie, et pourquoi pas en agronomie ?

Hey, vous avez remarqué que quand vous cherchez « VetAgro Sup » sur Google, mon blog apparaît en bas de page ? C’est dingue comme on peut être bien référencé facilement de nos jours, même avec une petite plateforme comme la mienne. Du coup, se pose la problématique de l’e-réputation, et ce d’autant plus que ce site est associé à mon vrai nom ainsi que mes profils professionnels. J’espère malgré les enjeux pouvoir rester virulent, dans la limite du politiquement correct bien évidemment 🙂

Ha oui et avant que j’oublie, si vous avez l’occasion d’aller voir Yann Tiersen en concert, allez-y. Sa tournée actuelle est plus sympa que la précédente, je trouve. Et son dernier album s’intitule Dust Lane. Comme quoi l’article se finit comme il a commencé : dans la poussière… 🙂

Sur ce, prenez soin de vous. Dans deux semaines je reviens à la maisonnn!

« Regarde maman, chuis un vrai cavalier! »

« Polaris »

« Le Lavabougnat (Lavarenne-Bougnat: Lavarenne auvergnat) affectionne particulièrement la neige »

« Soirée jeux en réseau, simultanément au repas parrains-fillots (voir ci-dessous) »