Clermont-Ferrand, jour 2

Salut les garys,

Second jour dans la ville de Monsieur Bibendum (c’est un sacré bonhomme). Après une nuit un peu agitée chez Marine jeudi soir, soirées étudiantes et oaï incident obligent, je me suis rendu ce matin en bus à l’ENITA Clermont-Ferrand (alias VetAgro Sup campus agronomique de Clermont-Ferrand depuis la rentrée 2010/2011). Bien que le nom sous-entende qu’elle soit sur place, l’école est en fait implantée sur la commune de Lempdes, à 20 minutes en bus de la gare routière de Clermont-Ferrand. Du point de vue des bus, ça ne me semble pas trop mal desservi. J’ai été très bien accueilli par la réceptionniste, puis par la coordonnatrice des stages ING3 qui, faute d’étudiants sur le campus (stages en exploitation pour les ING1, vacances pour les ING2, et stage de fin d’études pour les ING3), m’a fait elle même la visite guidée de la plus grande partie de l’école.

En fait, le bâtiment principal est relativement étalé en espèces de longs couloirs entourant plusieurs cours intérieures. Je ne vais pas présenter de plan parce que je n’en ai pas mais globalement, les enseignements théoriques se font au rez-de-chaussée, et la recherche à l’étage. Enfin, au niveau 2 se trouvent des labos entièrement équipés (biophysique, microbiologie, etc.) flambant neufs. Visiblement, il y a des moyens. Ce bâtiment principal est relié par des passerelles à la résidence étudiante de l’école, à l’ouest, et au centre de documentation ainsi qu’aux salles informatique, au sud.

Selon les recommandations de la personne en charge des ING3, j’ai eu le plaisir rencontrer Mme Begon et M. Michelin,  coordinateurs de la spécialisation ING3 à laquelle je m’intéresse, « Agriculture, Environnement, Territoire ». Ils m’ont tous deux fourni des informations généralistes sur le fonctionnement des enseignements de leur école, et je les ai questionnés plus particulièrement sur l’insertion professionnelle de leurs diplômés. Apparemment, et en comparaison avec d’autres écoles de type ENSA, les postes sont réellement plus orientés terrain (« Nos étudiants n’ont pas peur de mettre les mains dans la terre ») et l’ENITAC cultive apparemment avec fierté son fonctionnement de type « petite structure ». Ce qui n’est pas pour me déplaire.

Lorsque je lui ai demandé si elle connaissait le nom des personnes composant le jury d’entretien, Mme Begon m’a appris qu’elle en ferait partie. Petit coup de stress, en lui demandant si ça allait influer sur son jugement final, tout en ayant le réflexe stupide de me lever et prendre mes affaires pour m’en aller dans un souci d’objectivité de l’examinateur. Mauvaise réaction, vu qu’elle a pris sur son temps pour m’accueillir très cordialement. Concernant M. Michelin, j’ai hâte de l’avoir en tant que professeur. Il a su me renseigner sur certains points et me vendre la formation ainsi que son module Landscape Ambassador. J’en ai profité pour lui demander son avis sur mon CV, étant donné qu’il n’intervient pas dans le processus de sélection des candidatures, et apparemment c’est plutôt bon. Et puis, je ne sais pas s’il a de la famille dans l’industrie, mais un M. Michelin avec des autocollants Bibendum sur sa porte ne peut pas être foncièrement mauvais, ne serait-ce que pour l’éventuel sens de l’autodérision.

J’ai ensuite été tester la cafétéria de l’école, après avoir été chercher un ticket repas à code barre. Bon, on y mange plutôt pas mal, mais ça reste de la nourriture de collectivités. J’y ai rencontré une étudiante ING1 en provenance d’un IUT dignois, avec laquelle nous avons discuté de la vie étudiante sur place. Apparemment, elle y reste relativement concentrée, le campus étant assez excentré de Clermont, et toutes les commodités étant présentes sur place pour les étudiants (salle de fêtes, bar, etc).

J’ai ensuite repris le bus pour Clermont, où j’ai fait mon touriste. Niveau architecture, les maisons posées sur la butte de la vieille ville ne sont pas toutes jeunes, et un grand nombre sont faites à partir de pierre de lave taillée de Volvic, ce qui leur donne un certain charme. Niveau patrimoine, l’ancienneté de la ville se ressent sur le nombre d’églises présentes, et surtout sur sa cathédrale, qui est gigantesque. Une bonne partie du centre ville est piéton, et il y a beaucoup de boutiques et de terrasses.

En particulier, il y a au pied de la cathédrale une boutique assez huppée, spécialisée dans le commerce d’huiles d’olive fines. Quelle surprise de retrouver des bouteilles en provenance du « Domaine du Château du Vignal, Contes ». So proud ! J’en ai profité pour faire goûter l’huile de mon grand père aux vendeuses (j’en apportais deux flacons pour mes hôtes). Selon elles, c’est apparemment bien une huile niçoise, caractérisée par sa douceur. Elles m’ont brièvement expliqué et fait goûter la différence entre les deux grands types d’huiles, herbacées/végétales et fruitées. M’enfin après et pour les détails, ça relève de l’oléologie, et je n’ai pas le palais assez entraîné pour ça.

Je suis ensuite descendu sur la place de Jaude. C’est l’équivalent de notre place Masséna mais en plus grand, avec des brasseries et boutiques chic tout autour, ainsi qu’un centre commercial, le centre Jaude, équivalent à notre Nice Etoile. J’y ai traîné en attendant qu’arrive Manuel alias Korben, auquel j’avais envoyé un message en début de journée pour lui proposer d’aller boire un verre, histoire de le remercier pour son blog. Je suis content qu’il ait accepté sans même me connaître, et même si je ne dois pas forcément être aussi au courant que lui des problématiques du web en marche, on a discuté de tout et de rien avant de finir sur un « bon ben si t’es là l’année prochaine fais moi signe, de toutes façons je connais pas grand monde ici » 🙂

A la suite de ça, je suis remonté près de la cathédrale pour choper de la documentation touristique, et redescendu jusqu’au marché de la place Saint Pierre pour me fournir en fromage. Sur les recommandations des autochtones, j’ai pris du Saint Nectaire, que j’ai mangé au pied de la cathédrale tout en bouquinant le temps d’attendre Françoise, mon hôte du vendredi soir.

Nous sommes donc allé a son appartement déposer mes affaires, elle m’a raconté quelques uns de ses voyages et m’a parlé un peu d’elle (c’est une pharma hyperactive). Nous sommes sortis en ville pour goûter des plats typiquement auvergnats : truffade, aligot, chou farci. On a ensuite traîné en ville. Même si c’était un peu particulier parce que l’ASM (l’équipe de rugby locale) jouait ce soir-là, Clermont me semble être une ville assez animée de nuit, et assez jolie aussi puisque les éclairages mettent en avant des détails sur lesquels on ne s’attarde pas dans la journée.  Pour finir, ça a l’air assez sûr, selon Françoise il n’y a pas de quartier vraiment craignos.

Enfin, nous sommes rentrés à l’appartement. Françoise m’a laissé les clés et est partie dormir chez ses parents, faute de place et de matelas. Ils sont drôlement confiants ces CouchSurfers 🙂

1 réflexion au sujet de « Clermont-Ferrand, jour 2 »

  1. Rah ! Je te hais ! Moi aussi je veux parler à Korben ! Rien que pour ça, je passerais te faire chier à Clermont l’an prochain ! Voila !

    Plus sérieusement t’as l’air de bien t’amuser. J’ai hâte de voir les photos !

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