Hello !
Premier article d’une série de trois, voici un guide de survie dans le monde impitoyable des labels en grande distribution. Listés dans l’ordre alphabétique, vous retrouverez un grand nombre des labels que vous pourriez être amenés à croiser dans les rayons de vos grandes surfaces, mais aussi dans les magasins spécialisés type commerce « alter ». J’ai essayé d’être le plus synthétique possible, au détriment de la vulgarisation – forcément, quand on s’intéresse à ces problématiques, on tombe sur beaucoup de questions technico-techniques.
Dans tous les cas, je reste à votre disposition, et la discussion est ouverte dans les commentaires !
Enjoy 🙂
Agriculture Biologique de l’Union Européenne (AB UE)
Ce label, aussi connu sous le nom d’ « Eurofeuille », garantit notamment que 95 % ou plus des composants du produit sont issus de l’agriculture biologique, et qu’il provient directement du producteur ou du préparateur dans un emballage scellé. Le cahier des charges de la production est articulé selon 5 axes, dont les éléments à retenir sont les suivants :
- Productions végétales : semences et plants non OGM certifiés AB UE ; la fertilité et l’activité biologique du sol doivent être maintenues ou augmentées par rotations de culture, engrais verts, recyclage et compostage des matières organiques ; la protection phytosanitaire est basée sur la prophylaxie et est intégrée, la lutte biologique et d’autres moyens sont autorisés dans des conditions définies.
- Productions animales : choix de races adaptées au terroir ; animaux nés sur place ou issus d’exploitations AB UE ; élevage hors sol interdit ; mise en pâture ou parcours autant que possible ; en intérieur, accès à l’air, la lumière, l’espace, leur permettant de se mouvoir librement ; densité d’élevage maximale règlementée ; alimentation d’origine majoritairement locale et AB UE, sauf pour les monogastriques ; additifs règlementés ; jeunes nourris au lait maternel ou naturel ; gavage interdit ; prophylaxie majoritaire, homéopathie et phytothérapie prioritaires, autres médicaments règlementés.
- Transformation agro-alimentaire : 95 % des ingrédients d’origine agricole AB UE, les 5 % restants sont règlementés ; arômes naturels, additifs et auxiliaires règlementés ; jusqu’à 0,9% d’OGM admis (seuil de présence fortuite de 0,9 %, la règlementation 1829/2003/CE s’applique de manière identique aux aliments conventionnels).
- Produits importés : doivent avoir été produits et certifiés selon des règles au moins équivalentes à celles en vigueur dans l’UE, sur l’ensemble de la chaîne (pays dont la règlementation est considérée au moins équivalente / produits contrôlés et certifiés par des organismes reconnus par l’UE / produits ayant obtenu une autorisation d’import délivrée par le Ministère).
- Autres : taitements ionisants et osmose inverse interdits ; délai de conversion pour passage en AB UE ; possibilité de dérogations encadrées en cas d’offre insuffisante ou catastrophe climatique.
Références : Wikipédia, Règlement CE 834/2007, Règlement CE 889/2008
Agriculture Biologique française (AB France)
Créé en 1985 et propriété du Ministère de l’Agriculture, le label AB France est aligné depuis le 1er janvier 2009 sur le label AB UE, avec pour but principal de limiter les distorsions de concurrence au sein de l’espace communautaire. Cette nouvelle version de l’AB France étant moins contraignante que le label AB initial, cela s’est traduit par une brusque baisse des exigences réglementaires envers un grand nombre de producteurs français. Le logo AB France, d’utilisation volontaire, laisse progressivement la place au logo AB UE.
Cette certification est placée sous le contrôle d’organismes agréés par les pouvoirs publics français, répondant à des critères d’indépendance, d’impartialité, de compétence et d’efficacité tels que définis par la norme européenne EN 45011 : Aclave, Agrocert, Ecocert SA, Qualité France SA, Ulase, Certipaq, Bureau Veritas Certification, SGS ICS, Bureau Alpes Contrôles.
Références : Wikipédia, Agence Bio
Appellation d’Origine Contrôlée (AOC)
L’appellation d’origine contrôlée (AOC) est un label de protection d’un produit lié à son origine géographique et à certaines caractéristiques de fabrication. Il garantit l’origine de produits alimentaires traditionnels, issus d’un terroir et d’un savoir-faire particulier, ainsi que l’antériorité et la notoriété d’un procédé et de son nom qui sont trop anciens pour faire l’objet d’un brevet. Ces certifications sont délivrées par un organisme dépendant d’un ministère et sanctionnées par un service de répression des fraudes.
En France, la reconnaissance d’une AOC est proposée par l’Institut national des appellations d’origine (INAO), et est entérinée par un décret qui porte homologation du cahier des charges de l’appellation. Tous les produits agricoles, forestiers ou alimentaires et les produits de la mer, bruts ou transformés, peuvent accéder au régime de l’AOC dès lors que la qualité ou les caractères sont dus au milieu géographique, comprenant des facteurs naturels et des facteurs humains, et qu’ils possèdent une notoriété établie.
La Commission européenne ayant souhaité harmoniser les « signes officiels de qualité », les AOC ont pour équivalent européen les appellations d’origine protégées (AOP). Depuis 2002, un label ou une AOC ne peut exister sans être automatiquement inscrit respectivement en indication géographique protégée (IGP) ou en AOP.
Appellation d’origine protégée (AOP)
De la même manière que l’AB UE vis à vis de l’AB France, l’AOP consiste en une transposition dans la règlementation européenne des dispositions prises par les AOC. Tout comme ces derniers, l’AOP a ainsi pour but de garantir la réputation des produits régionaux et d’informer les consommateurs que ces produits respectent les conditions de production et d’origine spécifiées par cette appellation. Sa transposition dans le droit communautaire au travers du Règlement européen 510/2006 vise en priorité à établir un régime communautaire de protection garantissant des conditions de concurrence égales entre les producteurs de produits portant ces mentions, ainsi que d’adapter les protections nationales existantes pour les rendre conformes aux exigences de l’Organisation mondiale du commerce.
Références : Wikipedia, INAO, Règlement européen 510/2006
Association des producteurs et utilisateurs de papiers-cartons recyclés (APUR)
Le label APUR est géré par l’association éponyme, qui a pour objectif de promouvoir l’usage du papier recyclé. Elle réalise pour cela le contrôle auprès des producteurs sur la fabrication, le process et les matières premières utilisées, afin de s’assurer qu’ils respectent le cahier des charges de l’association. Le label indique la proportion de fibres cellulosiques de récupération utilisées et comporte un numéro d’agrément dont a fait l’objet chaque gamme de papier ou carton, qui permet d’identifier son pays d’origine et son fabricant, de connaître ses caractéristiques et sa composition. Le taux de fibre cellulosique recyclée doit être au minimum de 50 % et la fibre recyclée doit provenir de papiers récupérés. Le label n’exige pas la non-utilisation du chlore pour le blanchissement du papier.
Références : apur.org
BDIH cosmétique naturel contrôlé
Le BDIH est une fédération européenne d’origine allemande de marques pharmaceutiques et d’industries œuvrant dans le domaine de la santé, de la diététique et des produits d’hygiène. Elle introduit en 1996 son label « cosmétique naturel contrôlé ». Il a pour but de rendre transparent le concept de cosmétiques naturels, et décrit pour cela des standards des produits cosmétiques naturels se référant à l’exploitation, la production et la transformation des matières premières. On peut classer ses critères comme suit :
- Matières premières végétales AB UE
- Pas de tests animaux, pas matières premières non testées sur des animaux ; pas de matières premières issues de vertébrés morts
- Utilisation de matières premières à intervention réduite, issues de réactions « douces » (hydrolyse, hydrogénation, estérification, transestérification, autres fissions et condensations) réalisées sur un nombre limité de classes chimiques.
- Pas de colorants organiques synthétiques, substances aromatiques synthétiques, matières premières éthoxylées, silicone, paraffine et autres produits dérivés du pétrole.
- Utilisation de conservateurs « doux » (acide benzoïque, ses sels et éthylester, acide salicylique et ses sels, acide sorbique et ses sels, alcool benzyl).
- Pas de traitements de conservation radioactifs.
D’autres objectifs sont soulevés pour ce label, mais ne semblent pas nécessairement entrer dans les critères de déclassement. Parmi eux : transparence dans les processus de fabrication des matières premières, notions de compatibilité avec l’environnement, notions de compatibilité sociale. Le cahier des charges BDIH est basée sur une liste positive de 690 ingrédients. Un seul ingrédient non autorisé exclut la certification du produit entier. Les contrôles sont réalisés de manière indépendante.
Références : kontrollierte-naturkosmetik.de
Bee friendly
Bee friendly est un label européen qui vise à identifier et promouvoir les produits (à l’heure actuelle, fruits & légumes et produits laitiers) et systèmes de production respectueux des pollinisateurs. Créé en 2011, il est porté par une association regroupant l’UNAF, l’UNAAPI et l’EPBA, organisations professionnelles regroupant les apiculteurs français, italiens et allemands. Son cahier des charges, élaboré par « un collège d’experts de l’abeille, de l’agriculture bio ou de l’industrie agroalimentaire » (sic) est basé sur un jeu de 27 critères établissant « une liste de pratiques éliminatoires et 3 niveaux de qualification correspondant aux étapes successives d’une démarche de progrès », parmi lesquels :
- Traçabilité et mise en place de rotations de cultures bénéfiques
- Encadrement de l’utilisation des pesticides : liste de molécules interdites,mesures de protection des pollinisateurs lors des traitements.
- Interdiction des OGM.
- Mise en place de zones de préservation de la biodiversité.
- Mesures de limitation de la mortalité des pollinisateurs au cours des opérations de récolte.
- Partenariat avec des associations d’apiculteurs, ou le soutien à des projets de recherche.
Bien que supporté par le gouvernement, le cahier des charges de ce label est cependant soumis à signature d’une clause de confidentialité, pour des raisons liées « à la recherche et au développement ». Un peu étrange lorsque l’on s’aperçoit que ce label est issu des travaux de l’entreprise agoodforgood, spécialisée dans la mise en place de tels écolabels. Affaire à enjeux commerciaux ? A suivre.
Références : certifiedbeefriendly.org
Bio Cohérence
Le label Bio Cohérence fait son apparition en réponse à la baisse des critères de l’AB France lors de son alignement avec l’AB UE. Il est issu d’une démarche de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), des Eleveurs bio de France, ainsi que les magasins Biocoop, Biomonde et ProNatura, et propose un cahier des charges plus exigeant que celui fixé par le Règlement européen. Celui-ci revient souvent aux critères en vigueur dans l’ancienne version de l’AB France. En complément des critères fixés par l’AB UE, Bio Cohérence impose des critères supplémentaires, parmi lesquels :
- Pas de coexistence bio/non bio.
- Minimum 50 % de l’alimentation animale produite sur place, 80 % pour les herbivores.
- Interdiction totale de traces d’OGM.
- 100 % d’ingrédients bio dans les produits transformés.
- Ingrédients 100 % d’origine française et transformation en France.
- Traitements vétérinaires restreints.
- Vente directe et en magasins spécialisés uniquement.
La certification Bio Cohérence est assurée par un organisme certificateur indépendant.
Références : biocoherence.fr
Bio équitable
Créé en 2002 par une association désormais nommée Bio Partenaire regroupant des PME « soucieuses de produire selon des critères de développement économique durable » (sic), Bio équitable est un label français garantissant les conditions de production biologique et équitable de produits agricoles. Plus précisément, il garantit la conformité au règlement AB UE, ainsi qu’au référentiel ESR (Equitable, Solidaire et Responsable), ce dernier prévoyant notamment la mise en place d’un fonds social de développement et l’accompagnement des producteurs. Le label fait l’objet d’un contrôle annuel par Ecocert.
Références : biopartenaire.com, référentiel Ecocert ESR v3.2
Bio nach EG-Öko-Verordnung
Le « Bio siegel » est le label AB Allemand. Introduit en 2001, ce label national a été aligné – tout comme le label AB France – sur le règlement européen AB UE.
Références : Wikipedia
Bio solidaire
Porté par la même structure que le label Bio équitable, qui est tourné vers les pays du Sud, le label Bio solidaire consiste en le portage de ce premier sur le territoire national. Il offre les mêmes garanties que le label Bio équitable, à savoir la conformité au règlement AB UE, ainsi qu’au référentiel ESR (Equitable, Solidaire et Responsable) d’Ecocert. Il est également contrôlé annuellement par ce même organisme.
Référence : biopartenaire.com
Biodyvin
Créé en 1998 et géré par le Syndicat international des vignerons en culture bio-dynamique, le label Biodyvin garantit un niveau de certification AB UE, ainsi que le respect d’un cahier des charges de pratiques bio-dynamiques lors de la viticulture et la vinification. Pour la viticulture, le plan de travail minimum prévoit l’application d’un nombre minimal de préparations « dynamisées » de type CBMT (compost de bouse d’après Maria Thun), 500 et 501, ainsi que l’utilisation de préparations autres de type tisanes et purins de prêle, d’ortie et d’espèces autres pour le traitement des maladies et ravageurs. Il tolère cependant l’utilisation de cuivre, soufre, BT et roténone, « exceptionnellement ».
Du côté de la vinification, ce label incite à la production d' »un vin issu uniquement de raisin provenant de l’Agriculture Biologique et Bio-dynamique, excluant l’utilisation de tous produits œnologiques visant à modifier l’équilibre initial des raisins et cherchant à neutraliser l’effet des millésimes ». Cependant, face à la technicité de la tâche et la nécessité d’obtenir « un vin loyal et marchand, apprécié par nos clients », le syndicat procède au recensement de toutes les opérations de vinification tierces et incite à « mener des expérimentations et comparaisons pour justifier les choix [des vignerons] et essayer de développer des techniques alternatives afin de pouvoir progressivement minimiser » l’utilisation de ces produits oenologiques.
L’organisme Ecocert est mandaté afin de procéder à l’audit des exploitations, le rapport étant ensuite examiné par le syndicat avant la délivrance du label.
Sources : biodyvin.com, charte de vinification et plan de travail minimum
Biogarantie
Biogarantie est le label national belge, privé, garantissant pour les produits alimentaires le respect du cahier des charges AB UE, ainsi que d’exigences supplémentaires pour les producteurs (établissement d’un « plan d’action pour la préservation de la nature », forçage des chicons en pleine terre) et transformateurs (engagement par la signature d’une charte de responsabilité sociétale et écologique, affichage du label AB UE et de l’origine sur les fruits et légumes non emballés d’origine belge, préférence pour les matières premières locales ou à défaut issues du commerce équitable, interdiction des nanotechnologies et sels nitrités).
Ce label se décline également dans les enseignes de distribution, dans la restauration et sur les produits cosmétiques.
- Dans les enseignes de distribution : il est accordé lorsque l’enseigne propose au moins 70 % d’articles d’alimentation, dont 90 % minimum sont certifiés AB UE. Les pains, fruits et légumes, viande et substituts de viande, produits préparés frais, produit laitiers et oeufs sont obligatoirement AB UE. Des critères tiers sont aussi appliqués sur les produits non alimentaires.
- Dans la restauration : le label laisse une marge de manoeuvre au restaurateur en termes de type de certification, qui peut se faire sur la base du pourcentage AB, par produit acheté AB, par plat, de l’entreprise, et pour les évènements ponctuels. Quelle que soit la formule choisie en terme de certification, les restaurateurs ont l’obligation légale d’afficher leur certificat au mur pour informer les clients de la formule retenue.
- Pour les produits cosmétiques : il s’agit d’une harmonisation au niveau du label Cosmos Organic.
L’élaboration du cahier des charges est effectuée de manière participative par les associations professionnelles des agriculteurs et entreprises agro-alimentaires bio de Belgique. Ce label n’est accordé qu’après contrôle par l’un des organismes de contrôle compétents dans ce pays.
Références : biogarantie.be
Bleu Blanc Coeur
Le label Bleu Blanc Coeur, piloté par l’association éponyme, a pour objectif de maximiser la qualité de la chaîne alimentaire tout au long des filières de production. Il est pour cela engagé dans une démarche d’amélioration de la teneur nutritionnelle en acides gras oméga 3, et est basé sur un corpus de 170 publications scientifiques et 5 études en nutrition humaine.
Engagée dans une démarche d’engagements nutritionnels au travers du Plan national nutrition santé (PNNS), l’association est également inscrite dans le Programme national pour l’alimentation (PNA), et est reconnue à la fois par l’état et l’ONU en tant que démarche durable permettant la réduction des émissions de gaz à effet de serre
Les critères d’obtention du label sont fixés par un ensemble de 20 cahiers des charges, définis pour chaque niveau de la filière, qui incluent des obligations de moyens (utilisation de fourrages et de grains sélectionnés pour leur richesse en oméga 3, assurance pour l’animal d’une alimentation variée et équilibrée intégrant des sources végétales reconnues pour leur aspect santé, application de mesures en faveur du bien être animal et de l’environnement, interdiction de certaines substances comme l’huile de palme, traçabilité complète des productions) et de résultat (définition dans le cahier des charges du profil lipidique des productions).
Les contrôles sont réalisés par un organisme indépendant, à trois niveaux : gestion documentaire de la qualité, audits in situ à différentes échelles de la chaîne de production, contrôle analytique sur les produits.
Au delà de ces aspects et malheureusement, le contenu des cahier des charges n’est pas accessible librement, une prise de contact étant nécessaire. De même, cette approche très axée sur les oméga 3 pourrait sembler être liée à une volonté de favorisation de la filière lin.
Références : bleu-blanc-coeur.org
Commerce équitable certifié FairTSA
Le label FairTSA (pour Fair Trade Sustainability Alliance), géré par une organisation à but non lucratif, a pour but l’amélioration des conditions de vie des agriculteurs, producteurs et travailleurs au travers du commerce équitable et du développement communautaire durable. Il s’applique aux matières premières, produits transformés, produits cosmétiques et artisanat, sur lesquels il garantit que les producteurs du produit sont payés justement et bien traités, et que l’achat permet de supporter des projets de développement au sein des communautés, dont la gouvernance et la comptabilité sont également certifiés.
La norme FairTSA aborde également les problématiques de transparence, de développement démocratique, de participation, de progrès social et de durabilité écologique des systèmes de production, des biotopes de valeur et des espèces en voie de disparition.
Elle est contrôlée par des organismes indépendants.
Références fairtsa.org
Cosmétique BIO charte Cosmébio
Créée en 2002, Cosmébio est la plus importante association professionnelle française de cosmétique écologique et biologique, avec 400 adhérents français et étrangers. Les principes fondateurs de sa charte sont les suivants : offrir des produits finis contenant des ingrédients naturels ou d’origine naturelle prioritairement issus de l’AB EU; exclure les matières premières et les conservateurs sujets à controverses écologiques ou sanitaires ; garantir des procédés de transformation et de fabrication non polluants; garantir des produits contrôlés par un organisme de certification indépendant sur la base d’un cahier des charges reconnu ; informer les consommateurs de façon claire et objective.
Les adhérents Cosmébio s’engagent également à, notamment, élaborer une évaluation sur les pratiques du commerce solidaire et équitable, ne pas utiliser de matières premières animales et OGM, respecter la biodiversité et exclure la bio-piraterie, ne pas utiliser le brevetage du vivant, la transformation doit être physique ou chimique si elle répond aux principes de la chimie verte, prendre en considération la réduction des emballages, contribuer à l’évaluation de la biodiversité de ses produits, éditer un rapport annuel de développement durable.
Le cahier des charges Cosmébio BIO garantit donc : au moins 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle ; au moins 95 % des ingrédients végétaux sont issus de l’AB UE ; au moins 10 % de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’AB UE. A noter que les produits cosmétiques comportent souvent 50 à 80 % d’eau, par définition non certifiable.
Les contrôles sont effectués par des organismes indépendants, sur la base des référentiels Ecocert d’avril 2003, et Qualité France de juillet 2004.
Références : cosmebio.org et charte du label
Cosmétique ECO charte Cosmébio
Sur la même base que Cosmébio BIO, Cosmébio ECO garantit donc : au moins 95 % d’ingrédients naturels ou d’origine naturelle ; au moins 50 % des ingrédients végétaux sont issus de l’AB UE ; au moins 5 % de l’ensemble des ingrédients sont issus de l’AB UE. A noter que les produits cosmétiques comportent souvent 50 à 80 % d’eau, par définition non certifiable.
Références : cosmebio.org
Der Blaue Engel
L’Ange bleu est un label environnemental d’origine allemande, créé en 1977 et géré par l’Agence fédérale de l’Environnement. Il est décerné sur délibération du Jury Umweltzeichen, composé d’associations de défense de l’environnement, de défense des consommateurs, de syndicats, etc. Il est attribué à des produits conformes à un cahier des charges réputé particulièrement strict qui, tout en ayant une démarche de réduction des effets néfastes de leur production sur l’environnement, peuvent être considérés comme aussi fiables, qualitatifs et sécurisés que les autres.
Les produits et services labellisés peuvent l’être car, par exemple, reconnus pour :
- Une production économe en ressources
- Une fabrication à partir de matières premières produites durablement
- Une utilisation moindre de ressources lors de leur utilisation ou élimination
- Une résistance ou un facilité de réparation notables
- Une facilité de recyclage
- Etc.
Dans un souci de clarté, le logo précise à la fois les bénéfices environnementaux significatifs (anneau extérieur), ainsi que le milieu environnemental sur lequel le produit labellisé diminue le plus son impact (cartouche inférieur).
La labellisation est contrôlée par un organisme indépendant.
Références : blauer-engel.de