Vietnam, semaine 1

Hello, hello !

Pour commencer et afin de rassurer tout le monde, nous sommes bien arrivés et installés à Hanoï, Vietnam ! Ce lundi/mardi a été une très longue journée, entre le lever tôt pour prendre nos premiers vols en direction de Paris, les retards consécutifs aux mauvaises conditions météo à Paris-Charles De Gaulle, la longueur du vol long courrier en lui même, sans oublier le jetlag, dont l’équation est la suivante : décollage 13h30 + 10 heures de vol sans sommeil + arrivée 6h20 heure locale = deux journées d’éveil pour le prix d’une !

Une fois sur le plancher des vaches (ou des rizières, c’est qu’une question de point de vue), nous avons été accueillis par la personne d’Action Visas, qui s’est chargée de s’occuper des formalités d’arrivée et de nous conduire à notre hôtel, en centre ville. Malheureusement pour Alexia, son bagage n’a pas trouvé le chemin de l’aéroport… Tout compte fait oui, mais en fait non, et en finalité personne ne sait. C’est une histoire de fous à base de renvoi de balles entre l’aéroport de Hanoï, Air France et Vietnam Airlines. En attendant que les trois se mettent d’accord sur où est le bagage (à Hanoï aux dernières nouvelles), l’aéroport a donné un peu d’argent à Alexia (600.000 Dongs, soit 23 €, ce qui représente une certaine somme en comparaison aux standards de vie d’ici), ce qui lui a permis d’acheter quelques vêtements de rechange en attendant que la valise daigne revenir à sa propriétaire.

Sur le chemin de l’hôtel, la première impression n’a pas été la meilleure : les vietnamiens vivent beaucoup sur la rue, et du coup c’est franchement bordélique. Entre les échoppes qui empiètent sur les trottoirs, les innombrables motos garées ça et là, et les restaurateurs ambulants qui installent chaises et tables basses pour permettre à tout un chacun de grignoter tranquillement son bành mi, les piétons sont bien souvent amenés à se déporter sur la route, où la circulation est étrangement aussi fluide que chaotique. Malgré un code de la route inexistant, le flux de motos et de voitures est modéré et régulier, chacun évitant tranquillement l’autre, le coup de klaxon étant l’élément de sécurité principal. Je me demande ce que je fais ici.

Dans la foulée de cette première journée prolongée et à la suite d’une sieste bienvenue une fois arrivés à l’hôtel, nous nous sommes rendus l’après-midi sur le campus (un gros ensemble de bâtiments en cours de reconstruction, les locaux de l’université faisant visiblement partie des plus récemment rénovés), où le secrétariat franco-vietnamien nous a accueillis et aidés. La journée s’est prolongée par la rencontre de mon professeur référent à l’Agricultural Genetics Institute, un imposant bâtiment de style soviétique ici aussi entièrement refait, avant de retrouver en ville Camille, une autre étudiante française expatriée depuis plusieurs mois déjà, pour le repas du soir ainsi que des conseils avisés.

Ici, il est possible de manger à peu près partout, et pour pas cher du tout. Les restaurants ne servent généralement qu’un seul type de plat (par exemple « bún » pour des plats à base de vermicelles de riz, « pho » pour la soupe au boeuf traditionnelle du Nord, « com » pour des plats de riz aux accompagnements au choix), en copieuses quantités, dont les prix s’étagent entre 20.000 et 40.000 Dongs, soit 0,8 à 1,6 €. Pour l’instant, nous essayons de nous en tenir aux plats à base de bouillons, histoire d’adapter en douceur nos flores intestinales… En effet, l’eau du réseau semble poser problème, et nous faisons donc attention à consommer de l’eau embouteillée, bouillie ou, dans le pire des cas, purifiée au DCCNa (pastilles de type Micropur).

Mercredi, nous avons enfin rencontré Anh Vu, l’ami de Hai Vu, postdoc à VetAgro Sup. D’une grande gentillesse, il nous a conduits jusqu’à la visite de notre appartement, et a mené les négociations avec le propriétaire et la personne de l’agence de location. Nous avons emménagé jeudi, et date à laquelle il nous a encore aidés en nous présentant le quartier, et en nous procurant des cartes SIM vietnamiennes pour nos mobiles ! Notre appartement est situé dans un quartier plutôt joli, au quatrième et cinquième étages d’une maison, au dessus du logement des propriétaires. C’est un peu comme vivre chez l’habitant, l’indépendance en plus !

Du côté des cours, ils ont d’ores et déjà commencé, avec un module axé sur la détermination chimique par RMN. Alexia de son côté commencera son stage dès lundi, et le mien aura lieu en parallèle aux cours dans deux semaines. Nous prenons petit à petit nos repères, et la vision du vrac apparent et de la saleté de la rue du premier jour s’estompe déjà par moments pour faire place à l’image de quartiers animés par une incroyable vie.

Pour finir, quelques photos…

A très bientôt !

« Les Alpes vues du ciel »

« Les indicateurs de vol, dans l’avion »

« Première soupe pho »

« Premier plat de riz »

« Salon »

« Salon »

« Chambre »

« Salle de bain, à l’asiatique »

« Accès au second étage »

« Laverie »

« Cuisine »

« Cuisine »

« Balcon »

« La rue, vue du balcon »

« Le quartier »

9 réflexions au sujet de “Vietnam, semaine 1”

  1. rassurèe pour le voyage mais je garde des reserves pour le reste .votre appartement est tres beau le grand luxe. pour ta soupe pas tres appetissante a mon gout.mais bon sejour a tout les deux et profiter bien de votre sejour bises

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  2. Ben Alex, il faut pas faire la tête comme ça sur la video, lol!
    Votre appart est super classe et le quartier à l’air sympa!
    Bisous bisous à vous deux, on pense fort à vous!!!!

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  3. SarteK Fréree Téma c’que tu bouffe !! LoL
    Bon soyons sérieux ça va ça a l’air pas mal l’appart il est grand et tous la classe et j’ai vu que tu avais un petit écran plat profite pour acheter une play 3 .D

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  4. pas chouette pour les bagages… ça y est ils sont arrivés???
    Bon, tu n’as pas dit si tu avais internet dans votre « maison »? « suite », « niche de luxe »?
    Je pense que tu vas arriver à t’y faire à ce chahut bahut dans les rues… ça pourrait même te manquer après ! un peu de vie, un peu de désordre parfois… ça garantit plus d’aventures, plus de souvenirs, et surtout plus de poésie!

    Bon, à toi la cuisine du Vietnam et sa culture!!

    Bientôt tu nous décriras les cours!!
    Tchao!! :p

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  5. A l’heure qu’il est, toujours pas, et c’est toujours le ping pong entre Air France et l’aéroport de Hanoï (même si maintenant c’est du ressort de Air France même). Apparemment d’après Hanoï ils n’auraient pas retrouvé de trace du bagage en soute du vol long courrier, donc il serait resté en France… Enfin bref, pas pratique pour Alexia comme situation.

    On verra bien pour le bruit, mais être réveillé en même temps que la rue, c’est à dire dès 6h30, par les klaxons, les oiseaux en cage qui sifflent et tous les voisins qui s’activent… héhéhé. Ce soir, boules Quies! :p

    Yup, pour la bouffe et pour les cours, j’en parlerai plus tard!
    A très bientôt! 🙂
    COIN

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  6. Salut Jay, content d’apprendre que tout se déroule à peu près bien.
    Hum, ce que tu racontes me fait un peu penser à l’Inde, où la fluidité de la circulation est impressionnante, et où on peu trouver à manger pour vraiment pas cher si on s’en tient au local (méfi à la tourista :D).
    Content aussi que tu découvres un autre aspect du monde où tout n’est pas si rose. En tout cas, le quartier où vous résidez semble vraiment nickel.
    Profitez un max !

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  7. Salut Fred!
    Merci! Pour ce qui est de la tourista, on y a échappé jusqu’à présent en se méfiant un minimum. L’avantage ici c’est qu’un certain nombre de plats sont sur une base de bouillon ayant mijoté pendant des heures, du coup niveau microbio ça craint pas! 🙂
    Sûr que tout est loin d’être rose pour tous les Viets!… Le quartier est propre, mais par exemple c’est plus le cas un pâté de maisons plus loin 🙂
    Tu as été dans quel coin toi? Voyage de longue durée?

    Et merci à tous pour vos commentaires!

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