Hello tout le monde!
En cette 21 ème semaine de mon périple vetagrosupien, l’heure est à un petit bilan concernant ma formation, que j’essaierai de dresser de la manière la plus objective possible.
J’ai souvent tendance à râler concernant l’aspect « bovinocentriste » de l’école. Jusque là, les cours sont effectivement plutôt axés autour de l’élevage bovin laitier et viande, et de la gestion fourragère et prairiale qui va avec. J’ai beau ne pas être un grand fanatique de vaches, et trouver que l’on pourrait faire un parallèle avec les petits ruminants (ovins, caprins) plus important que l’actuel qui est anecdotique, cette vision des choses correspond aux chiffres de l’agriculture française, que l’on pourrait très grossièrement résumer à « des vaches, des prés, du blé ».
« Principales cultures en France métropolitaine, en surface, source Agreste 2007 »
« Répartition des effectifs animaux en France métropolitaine, source Agreste 2009 »
Le contenu de la formation porte donc jusqu’ici sur ce qui se fait majoritairement dans l’agriculture française (bien que l’élevage porcin n’ait été que survolé, et les productions végétales autres que fourrages et céréales zappées : peut être l’an prochain ?), et répond donc à une demande certaine.
Toujours est il que cette agriculture d’élevage intensif et de grandes productions ne m’intéresse pas vraiment, d’où mon engouement limité pour ces domaines. Attention à ne pas faire l’amalgame, je n’ai jamais dit que ce qui est vu en cours ne m’intéresse pas (malgré les apparences et les examens). Disons juste que c’est frustrant et peu motivant, après un cursus en biologie végétale et une orientation vers ce domaine, de faire à nouveau de la physio animale alors que c’est pas ce qui est le plus susceptible de me servir dans un idéal de vie professionnelle. Mais bon, ça fait toujours des références bonnes à prendre.
Tout comme la réussite au concours a été une partie de la carotte qui a fait avancer la mule que je suis dans les méandres de la fac, les carottes potentielles pour que je me bouge pour bosser plus pourraient être les options de troisième année, parmi lesquelles:
- Amélioration des plantes et ingénierie végétales Méditerranéennes et tropicales – Montpellier SupAgro
- Ingénierie et développement territorial – VetAgro Sup Clermont
- Agriculture, environnement, territoire – VetAgro Sup Clermont
- AgroTic – Montpellier SupAgro (plus probablement en quatrième année, si je suis toujours tenté !)
Je me renseignerai plus en détails sur tout ça, en particulier la répartition des métiers une fois le diplôme en poche…
Sur ce, je retourne sur mon cours d’alimentation des ruminants… Berk. D’où la vidéo précédente.
A plus!