Xe máy

Notre fidèle destrier de 110cc, se faufilant dans la circulation tel le dragon entre les nuages! Tant que j’y pense, copain assureur, pourquoi ne veux-tu pas me faire une remise sur mon contrat moto à venir ? Si tu connaissais la circulation ici, tu saurais à quel point je sais piloter. Bisou !

Hanoï streetfood : mía dá

Salut tout le monde!

Oui je sais, Alexia et moi sommes un peu mous sur les sorties touristiques en ce moment, et aussi mous de l’objectif pour être francs… Mais j’espère qu’avec l’arrivée de nouveaux frenchies au sein du labo ça réactivera tout le monde, et engrangera de nouvelles balades au sein de la capitale vietnamienne, et ce malgré l’échéance du rapport de stage qui arrive à grand pas, ainsi que les résultats expérimentaux qui pointent gentiment le bout de leur nez !

Tout ça pour dire que j’aimerais commencer une nouvelle série d’articles, plus visuelle, et qui je l’espère sera capable d’éveiller votre curiosité, sur la vie et la nourriture dans les rues de la capitale.

Commençons donc aujourd’hui sur l’aspect « streetfood » avec le mía dá.

Qu’ils soient ensoleillés ou non, les après-midi hanoiens sont toujours chauds. Et par l’un de ces après-midi, je suis quasiment sûr qu’il n’existe ici rien de plus frais qu’un verre de mía dá. J’imagine que les plus botanistes d’entre vous l’auront deviné : il ne s’agit ni plus ni moins que d’un jus fraîchement pressé de canne à sucre (mía), servi sur de la glace (dá).

Bien qu’il en existe plusieurs variantes en fonction des vendeurs – il peut être servi sur glaçons ou sur glace pilée à la mode granita, et rallongé du jus d’un ou deux kumquats – sa préparation est toujours la même. Les cannes à sucre entières sont d’abord pelées comme des grosses carottes, puis débitées en tronçons dont la longueur est adaptée au volume de jus à extraire. La pauvre canne sans défense est ensuite passée une, deux, trois fois dans une presse à rouleaux plus ou moins bruyante, et son précieux contenu vacuolaire récupéré dans un pichet. Passée cette étape, il ne reste plus qu’à servir sur glace et déguster. Simple et efficace.

Certaines personnes disent se méfier des conditions d’hygiène des presses. Mal nettoyées, le sucre et la température y seraient favorables à un développement microbien et une fermentation rapide. Je les comprends et c’est très probablement le cas, mais je n’ai jusqu’à présent eu aucun problème d’ordre digestif vis à vis de cette prodigieuse boisson, que nous consommons ici régulièrement.

Alors, à 10.000 Dongs le verre de fraîcheur, on aurait tort de s’en priver.

Les expats de m*rde à Hanoï disent…

Les clichés ont la peau dure ! Désolé pour les non anglophones… allez tirer par le col un ami qui comprend l’anglais pour lui ordonner de traduire, ça devrait le faire 🙂 Merci à Diana pour la découverte !

Maman, je passe à la télé viet!

Yeahhhh, je donne une image mal rasée de la France ! Pour ma défense, l’équipe de télévision est passée en traître pendant un TP d’ingénierie métabolique, et a demandé des images de manip vietphap (franco-viet, pour traduire)…

Sinon tout va bien, pas grand chose de particulier en ce moment, à part que l’on n’est pas partis sur l’île de Cat Ba ce weekend à cause de la quantité de boulot d’Alexia (qui d’ailleurs s’en va à Hai Phong pour un voyage d’études la semaine prochaine (la vengeance sera terrible ! (j’aime imbriquer des parenthèses))). Au labo, on commence à avoir des résultats, les gènes sont pour partie amplifiés et on va débuter les clonages dès la semaine prochaine.

J’espère que tout se passe bien pour vous, donnez moi un peu de vos nouvelles à l’occasion ! Ha et aussi, étant donné que j’ai reçu les premières demandes pour les cartes postales, si vous voulez en recevoir une faites moi signe ! Même chose pour les trucs que vous aimeriez que je vous rapporte, histoire qu’on s’organise. Merci! 😀

Bisous bisous! 🙂

Vietnam, semaine 11 : trip to Ba Be

Hello there !

Enfin, je peux vous parler de notre dernière sortie avec un bon gros article ! En plus, étant donné que nous avons retrouvé hier soir les autres membres du groupe de motards pour une session d’échange de photos, il y aura donc tout un tas de clichés d’un peu tout le monde.

Pour remettre dans le contexte, le weekend dernier était un weekend prolongé, le 30 avril et le 1er mai étant fériés au Vietnam. Pour ces quatre jours, l’ami Mark a donc eu la bonne idée de nous proposer une virée à moto dans le Nord du pays, en direction de la ville de Ha Giang tout d’abord, et le parc national de Ba Bê ensuite. J’espère pouvoir publier une carte du trajet dès qu’il l’aura rajoutée sur son blog. Nous avons donc enfourché nos deux roues pour un trajet de près de 700 km sur l’équivalent français de routes départementales, chemins communaux, pistes DFCI, chemins de randonnée, voire de rien du tout, affrontant courageusement montées et descentes, poussière et chaleur, camions, buffles et poules, et ce du lever au coucher du soleil. Epique ? Oui.

Après avoir avalé des kilomètres tout le premier jour (280 km, ce qui parait assez peu mais n’oubliez pas… c’est le Vietnam) à travers des plaines rizicoles bordées de hautes collines où poussent des buissons de thé, nous sommes arrivés en tout début de soirée à Ha Giang où, de nuit, nous n’avons pas pu profiter de la ville qui semblait pourtant sympathique. Le deuxième jour, nous nous sommes affairés à rejoindre le parc national de Ba Bê, en traversant moult vallées où vivent moult ethnies des montagnes, et roulant sur moult chemins caillouteux (180 km au total tout de même) ! Arrivée de nuit à notre auberge chez l’habitant. Le troisième jour, pause dans le parc national, et glandouille sur un bateau du bonheur (comprendre : ombragé et fourni en nourriture et boisson) au gré des recoins sympathiques du lac. Capitaine Thilo à la barre pour le retour. Arrêts baignade à un ilot et aux chutes d’eau où déborde l’ensemble. Le quatrième jour, hit the road en direction de Thai Nguyen et de Hanoi, sous une chaleur écrasante et dans la circulation infernale des dangereuses « highways » du pays. Rentrés au bercail et après une douche bienfaisante, détente pour pas cher au Huong Sen spa, autrement dit douche, bain au thé, hammam, baignoire à remous, une heure de massage et repas pour l’équivalent de moins de 8 €.

Un weekend épique mais fatiguant, qui en met plein les yeux (et les narines pour la poussière, et les épaules pour les vibrations). La prochaine fois, direction les plages du Sud ?

Des photos commentées pour terminer, comme d’hab ! Avouez-le, c’est la meilleure partie.

Prenez soin de vous!

Bisous

Pause repas du midi

Rienafout’, j’y vais à pied !
Des portes à chaque changement de province

Jour 2, devant l’hôtel à Ha Giang

On refroidit le moteur comme on peut
Des pistes, des pistes, des pistes

Bananes
Des papillons par milliers tout au long des vallées montagneuses
Vendeuses des ethnies des montagnes

Gamins promenant leur buffle
Paysannes sur terrain encaissé

Le groupe

Rizières en terrasse

Jour 3 : lac de Ba Bê

On m’a vendu ce truc sur la berge, une sorte de riz gluant fourré
J’ai oublié le nom mais c’était franchement chelou. Au moins je mourrai pas bête.
Ca par contre c’est fun et y’a pas de risque. C’est du riz gluant cuit dans un bambou.

Capt’n Thilo

 

Thilo à l’eau

Rivière souterraine, très limoneuse, à l’eau étonnamment tiède
Au fond, on entend des cris de chauve souris. C’est l’heure pour un bain exfoliant au bat-guano !
La falaise à l’origine de la grotte en question
La route qui y mène

Une bébête probablement pas commode
Jour 4 : la bia hoi (bière à la pression) de fin de voyage