Semaine 1

Hello!

La première vraie semaine d’enseignement est passée, et en voici un résumé dans lequel je séparerai volontairement les loisirs des cours (oui parce qu’au niveau charge horaire les uns sont équivalents aux autres).

Loisirs : en fait et pour revenir sur ce que je viens d’écrire, je crois qu’il y a eu cette semaine plus de temps alloué aux loisirs qu’au travail (hum…), maiiis ça tendra à s’inverser à partir de la fin de la deuxième semaine, l’intégration finissant le weekend prochain. Sinon, il y a eu, dans le désordre, un trajet au lac d’Aydat en vélo (50km A/R, + 500 m), la publication des défis pour l’élection de Miss et Mister Bizuth, deux soirées au bar dont celle à thème « Rouge et Blanc » avec barbeuk, deux fins de journée passées sur Clermont avec la cousine et ses amis, un mangeage de pâtes au pesto aux pieds de la cathédrale avec Guillaume, une soirée de cours de rock, une rando dans le massif du Sancy (1750 m, photo du haut, tiens d’ailleurs faut que je mette à jour ma carte des sommets), et j’ai appris à jouer au tarot.

Cours : mine de rien, les modules de découverte sont plutôt bien organisés, selon un schéma visite-analyse-présentation pas bête du tout. Du coup, nous avons eu une rencontre avec un agent de développement territorial (communauté de communes de la montagne Thiernoise), la visite d’une entreprise de transformation de produits carnés (salaisons Polette à Theilhede), et un déplacement vers l’ouest-clermontois pour découvrir un élevage bovin viande. Nous avons déjà effectué le débrief de la première visite, les autres ayant lieu cette semaine. Les premiers cours de découverte du monde agricole nous ont également été dispensés, de manière plus ou moins transparente (mention spéciale d’opacité pour le cours d’économie où je n’ai absolument rien compris, ce qui n’est apparemment pas le cas de mes camarades qui ont du étudier la PAC en prépa). Un bon point cependant, l’approche pédagogique du prof s’occupant de l’option de troisième année qui m’intéresse (Agriculture, Environnement, Territoires pour ne pas la citer) est… disons intéressante, puisque celui-ci a développé un jeu de société sur la base d’un modèle de gestion des zones d’estive où sont en concurrence pins, genêts, ronces et bétail. Le jeu est dit du « Genêt Belliqueux » et permet d’évaluer l’impact de différentes approches stratégiques quant à la gestion d’un territoire (priorité aux revenus, au respect de l’environnement, ou stratégie intermédiaire).

Voila pour les deux catégories. Comme la semaine dernière, tout va bien tant que l’esprit est occupé (ce qui n’a pas empêché un coup de blues en milieu de semaine), et il va falloir commencer à réfléchir doucement à un projet professionnel cohérent. Jusque là, une entrée sur le monde professionnel en tant qu’agent de développement ou conseiller agricole me semble raisonnable, d’un point de vue pécunier, du temps libre et des possibilités d’évolution, puis une installation en double activité sur une petite production végétale me plairait bien, le tout dans ma vallée. Maiiis ce ne sont que des spéculations basées sur mon état d’esprit régionaliste – voire chauviniste – du moment.

Tiens d’ailleurs, ça risque de me jouer des tours pour le choix du stage pré-optionnel au semestre 2, et de fin de cursus. Il faudra que j’en parle aux responsables de l’option AET, vu que du coup j’ai pas trop d’idée où partir pour être en adéquation avec la formation, et ce d’autant plus qu’on a un choix non négligeable de destinations partenaires… En attendant, j’ai trouvé un maître de stage pour les semaines en exploitation (merci aux personnes qui m’ont aidé, et désolé pour le rush dans lequel je les ai mises…), et je serai sur Entrevaux en élevage ovin et petite prods végétales, c’est chouette 🙂 Du coup je ferai des aller-retour coûteux mais obligatoires vers les A.-M. quatre fois dans l’année (faut que je me renseigne pour les programmes de fidélisation Air France…). Mais dans tous les cas c’est promis, je m’y prendrai plus en avance pour le stage en entreprise agroalimentaire de cet été !

Bon, je pense avoir fait le tour de ce que je voulais piailler. Demain c’est atelier préparation des déguisements pour les soirées de cette semaine d’intégration, et revue des cours de la semaine. J’écrirai peut être des articles annexes aux comptes-rendus hebdo, mais je promets rien 🙂

Vous me manquez, vous sudistes. A bientôt!

P.S.: à ce qu’il paraît aujourd’hui c’est l’anniversaire de la chute du WTC… 9 ans déjà, le temps passe vite!
P.S.2: vous vous attendiez à un avis là dessus? Bah non, c’est juste un repère temporel comme un autre.

Le jeu dit du « Genêt Belliqueux », par M. Michelin

Premiers jours sur Clermont

Hello !

Je me suis bien installé aux abords de Clermont-Ferrand, plus précisément au sein de la résidence de l’école VetAgro Sup située à Lempdes. Les chambres ici sont bien aménagées et spacieuses avec leurs 14m² (un peu normal si l’on prend les chambres de la cité U Montebello et leurs 9m² en référentiel), et l’école est bien équipée pour la vie étudiante avec une salle de fêtes, un bar associatif, des salles télé, baby-foot, billard, informatique, musique, et musculation.

Bien qu’installé depuis jeudi seulement, j’ai l’impression d’être ici depuis plusieurs semaines tellement l’école et le BDE hyperactif ont prévu un emploi du temps de rentrée chargé : soirée étiquette pour apprendre à se connaître, amphi de présentation des services et départements d’enseignement et de recherche de l’école, photo de promo et caméras de France 3, pot d’accueil, sortie au Puy de Dôme et alentours, tournois sportifs, amphi ciné, labyrinthe de maïs, semaine et weekend d’inté à venir, etc. Jusqu’à présent, le tout ressemble plus à un club de vacances qu’à une école, ce qui n’est pas une mauvaise chose dans la mesure où ça nous occupe le corps et l’esprit et nous évite de penser à notre « exil ».

La connexion à l’internet fait cependant cruellement défaut (on est geek ou on ne l’est pas…). En plus des actualités qui ne me parviennent plus, la communication avec les proches – qui ne sont pas si géographiquement proches que ça – est rendue difficile. En découle une espèce d’impression de renfermement de l’école sur elle-même. Les chambres sont pourtant équipées de prises réseau donnant accès au Renater, mais leur activation (prévue pour octobre…) doit être effectuée via un certain nombre de formalités administratives. Avec quelques voisins nous sommes donc en train de nous renseigner pour partager un abonnement ADSL, mais en attendant place au système D : téléphone portable, câble USB, user agent switcher, forfait Illimythics 3G+.  Ô glorieuse renaissance de l’Internet 256k !

Je ne sais pas comment les autres vivent l’éloignement de leur région, je ne leur ai pas demandé. Les gens sortant des classes prépa ne doivent pas y penser et savourent ces « vacances » improvisées, la plupart ayant reçu leurs résultats d’affectation il y a quelques jours seulement. Mais je pense qu’en finalité nous sommes tous plus ou moins logés à la même enseigne : nous ne réalisons pas que nous sommes exilés pour trois ans de nos terres natales et des gens que nous avions l’habitude de fréquenter, et quand nous y pensons, tout de cette sphère que nous avons quitté sans vraiment nous en rendre compte nous manque. Je comprends un peu mieux ce que voulait dire mon père par « c’est la fin d’une période ».

Côté géniteurs, n’oublions pas que la situation est la même pour tous les parents d’élèves déplacés pour études. Alors, des deux côtés, occupons-nous l’esprit, et haut les coeurs ! Côté étudiant, le Puy-de-Dôme est un chouette département, les profs et les personnels ont l’air sympas, y’a plein d’activités sportives et culturelles, et l’école est remplie de filles (la réciproque n’est malheureusement pas vraie pour elles). Côté parents, rappelez-vous que dans trois ans nous sommes  des ingénieurs diplômés d’un établissement assez coté et visible sur le plan international, issu de la fusion de l’école vétérinaire de Lyon et de l’ENITA de Clermont !

Bah écoute, faut bien essayer de rester positif, non ?

Ah, au fait, si tu peux télécharger le JT Auvergne du 03/09 et acheter le journal « La Montagne » du 04/09 ce serait top, vu qu’on est dedans. Ça fera un souvenir de la rentrée. Et sinon, avec cette connexion bricolée à la main je peux pas uploader des images de plus de 100Ko, d’où les photos de petite taille! Désolé!

« Bateau de cowmmerce à l’ho’izon, capitain’! »

LOL Mountain

Variantes: 12

En Juillet… continue d’inventorier !

Salut !

Si tu étais trop fauché pour payer ta connexion internet et pouvoir lire mon flux twitter, je vais te raconter ce qui s’est passé.

En Juillet, j’ai été embauché en tant qu’inventoriste au musée de Contes. « Kesseussé un nain ventoriste? », vas-tu me dire. Pour t’expliquer, le but du jeu est le suivant : après avoir vidé leurs caves, des gens t’amènent des tas de vieux objets. Après un premier tri des trucs sans intérêt historique ou même carrément craignos avec le Conservateur Territorial du Patrimoine (spéciale dédicace à Anouk, j’avoue que ça sonne bien comme titre), l’objectif est de:

  • noter les entrées d’objets dans un registre papier,
  • les décrire (dans un logiciel de base de données sous mac, mais chut vous n’avez rien lu) selon une certaine grille (nature – catégorie – état – mesures – inscriptions – utilisation – époque),
  • leur mettre une nétiquette avec un cocode,
  • les photographier (et toshopper les images obtenues) pour illustrer la BDD.

Rien de bien compliqué à priori. Mais là où ca devient sport, c’est quand les objets commencent à s’entasser sur (et plus généralement dans) le bureau et que les gens continuent à passer pour t’en rapporter parce qu’ils font leur ménage d’été : inventaire en flux tendu, fooo ! (ci-dessous, description et photo des objets)

Plus sérieusement, avec le nouveau musée des traditions actuellement en construction et le travail des membres de l’association des amis du musée, nous aurons d’ici quelques mois un projet a priori abouti qui, je l’espère et en parallèle à l’ouverture d’un bar associatif et la construction de l’ascenseur incliné, pourrait redonner un souffle de vie au coeur de village de Contes.

Rendez-vous dans quelques années pour constat, donc…

Airport

Dès que j’en ai l’occasion, j’aime (essayer d’) avoir la classe. Bon okay, cet article ne vole pas très haut (ha ha trop drôle la blague sur les avions tout ça enfin bref) mais on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.