Summer !

Hi !

Bon sang, J-1 avant la rentrée… Argh ! Ne pas y penser, et se replonger dans les souvenirs de l’été !

Tout d’abord, le stage en industrie agroalimentaire. Le mien s’est déroulé à la Société Industrielle de Confiserie, à Contes. Une thématique intéressante axée sur du HACCP et ISO 22000 (même si c’est un maximum de paperasse), des produits familiers de type pastilles cachou et petits bonbons aux fruits, de belles rencontres, et des déplacements en vélo bien pratiques. Oui, j’habite sur la rive opposée à l’usine, et oui, les stages à domicile ont du bon. Ce furent donc 7 semaines dans les fiches techniques des arômes, acides, poudres et autres extraits de plantes, entrecoupées de passages à harceler de questions Marion, ma supérieure hiérarchique responsable de production, ainsi que Micheline, secrétaire-toute-puissante, afin de récupérer dans la sacro-sainte armoire magique chemises, stylos, et autres petit matériel de papeterie. Bref. Mieux qu’un long discours, voici quelques photos. J’ai aussi des vidéos, mais je ne me suis pas encore collé au montage, et de toutes façons il me faudrait l’aval des gérants pour une éventuelle mise en ligne… Juste au cas où: si ce que vous voyez vous met l’eau à la bouche, les commandes par internet sont possibles à l’adresse http://www.nicebonbon.com

« Sucettes expérimentales »

« Fin de production: mise en sacs pour stockage »

« Dans la turbine pour se faire faire briller! »

« Dans d’autres turbines, en train de se faire faire briller! »

« Mon bureau. Mon présssssieux ! »

Ensuite, deux semaines de vacances à proprement parler entre plage, campagne, montagne et forêt tropicale (wait, what ?), tout autour des Alpes-Maritimes.

« DJ Hype & MC Daddy Earl, aux Plages Electroniques, à Cannes.
Ca a envoyé du lourd, mais ambiance bordélique et pogos pas fraternels. »

« Mika, en pleine forêt tropicale du Parc Phoenix, Nice »

« Le groupe corse Manat, aux Rencontres chorales de l’olivier, Coaraze »

« En route pour la Baisse des cinq lacs, dans le Mercantour »

« Maquis, Berre-les-Alpes, Mont Macaron, col de Chateauneuf et Méditerrannée, vus du col Saint Roch »

« Poulpix le poulpe, une chouette prise au harpon qui finira dans les casseroles de mamie »

Et pour finir, un micro road-trip vers Clermont en compagnie du paternel, en passant par le salon Tech & Bio, à Valence, ainsi que le GAEC de la Chèvre Blanche, en Ardèche. Heureusement que la seconde étape relevait le niveau de la première, qui nous a franchement déçu en matière de plantes à parfum aromatiques et médicinales, un thème annoncé dans le programme quelque peu… absent du salon.

« En revanche, pas mal de matériel adapté aux méthodes alternatives. Ici, le quad de Mad Max. »

« Pain de campagne, tome en salade et crème de marrons, le tout d’Ardèche.
Pas bon pour la glycémie, ni pour le cholestérol. »

Voila pour une brève rétrospective de cet été. Juste une chose avant de finir: au travers de mes précédents articles, je suis vraiment ravi que vous ayez su apprécier – à juste titre – la valeur agricole et humaine du GAEC de la Chèvre Blanche. Mais bon sang, ce blog est si populaire que les pauvres croulent désormais sous les demandes de stage ! Alors, je peux comprendre que Nath et Franck soient extraordinaires, mais je suis sûr que vous pouvez trouver des maître de stage aussi chouettes pour votre stage en exploitation. Voila, c’est dit !

Sinon, je compte reprendre le rythme de croisière d’un article posté par semaine. Ca devrait le faire, vu que y’aura pas mal de choses à raconter, et en particulier concernant la mobilité à l’international.

Voila, ce sera tout pour cette fois ! Prenez soin de vous, bonne rentrée à tous, et bon début d’année scolaire/universitaire !

Trad’

Hey !

Hier soir, je suis parti me promener, histoire de profiter de la fraîcheur de la nuit tombante. Et comme à chaque fois que je pars marcher, je finis à un moment où à un autre par traverser le vieux village. Il est facile de considérer Contes comme une ville qui ne vit qu’à moitié, ne serait-ce qu’à cause de sa topographie. Le vieux village, perché sur le piton rocheux du Couorn, n’accueille guère plus d’animations et de fêtes populaires comme ce fut le cas autrefois et au contraire de la Grava, la ville jeune située une cinquantaine de mètres plus bas, qui peut s’enorgueillir d’héberger services publics, commerces, loisirs et maï.

Mais c’est sans compter sur l’été et sa chaleur, qui fait fonctionner les gens du Sud à l’envers :  finestra chiusa nella giornata, ed aperta alla sera! Dès les premiers courants d’air frais, ce sont les volets qui s’ouvrent et la vie qui revient, dans un village transformé en dortoir par les truchements de l’histoire. Les pierres des murs sont encore chaudes du lourd soleil de la journée, quelques tarentes s’en délectent. Une discussion avec un oncle accoudé à sa fenêtre, cigarette au bec. Cliquetis de couverts, bonne humeur et cris d’enfants résonnent des balcons. Il n’en faut pas plus pour se prendre à imaginer la vie ici par le passé. Probablement plus communautaire, assurément plus tranquille.

Moi, nostalgique d’une époque que je n’ai jamais vécue ? Les traditions, qu’ils appellent ça. Des gens, probablement très nostalgiques pour leur part (ou alors très amoureux, mais c’est tout comme), passent leur vie à relater, à faire, ou à s’inspirer des choses traditionnelles. Parmi eusse, j’aime Georges Delserre Tabarraud pour son livre « Histoire des Contois: dai tremp’oli ai superbi », le Corou de Berra, le musée des arts et traditions populaires Georges Tabarraud, Lo Mago d’en Casteù, Richard Cairaschi, la ferme de la Parra tout là haut à Coaraze, Occita’niss, et mes grands parents. Et puis comme je ne suis pas insensible à tout ça, j’aimerais apprendre le nissart contois, savoir m’occuper des oliviers là haut à l’Euze et des figuiers à Barella, sonner correctement du fifre et chanter juste, avoir des potes qui vont au balèti, et tout un tas d’autres choses en rapport. Aqùo es dich…

Mais dans notre monde d’hypertechnologies du futur d’aujourd’hui, quelle serait la place idéale de tout ça ?

Semaine 41

Hello !

Ca y est, l’année de cours est terminée ! Petite rétrospective en image de la dernière semaine de cours, ainsi que de la randonnée de hier sur le plateau du Cezallier (ajoutée à ma liste !), à la limite Sud du Puy-de-Dôme. Je pars demain en Ardèche pour la dernière période de stage en exploitation agricole, et serai de retour sur Nice pour le 24 juin !

A très bientôt !

« Anthony et ses placettes d’essai de blés Limagrain« 

« TP de protection des cultures, identification de pucerons »

« Tofu sauce tomate chez Kim Oanh pour fêter la fin des exams »

« Le balisage qui fait peur de la boucle du Cezallier »

« Grenouille des champs« 

« Cezallier »

« Le crou. Wesh, gros. »

« Un gros lézard des murailles qui survit au froid des 1200m d’altitude »

« Des vaches. Oui mais celles-ci sont belles (race Aubrac) »

« Le lac d’en Bas« 

« Après l’effort, le réconfort avec les expérimentations culinaires du self de l’école (ici, un Parmentier de canard). A sa demande, l’identité du cobaye ne sera pas révélée. »

Semaine 39

Salut tout le monde!

Great news ces dernières semaines, vu que mon dossier de mobilité pour un semestre d’études au Vietnam a été accepté par mon référent pédagogique, ici à VetAgro Sup, mais aussi par le professeur référent de l’établissement d’accueil ! Il ne manque plus que l’avis de la commission de mobilité, qui devrait être une formalité, avant de pouvoir partir à l’Université des Sciences et Technologies de Hanoï pour travailler sur du phénotypage et génotypage de variétés de riz. Nous partirions à deux, une collègue de VetAgro Sup et moi, ce qui devrait nous laisser un plus grand champ d’action pour découvrir le pays… J’ai hâte, donc, et ce d’autant plus que les descriptions du guide Lonely Planet commandé pour l’occasion sont alléchantes (tout comme ce plat)…

Sinon, la semaine qui vient sera consacrée aux révisions du second semestre, et la semaine d’après examens avant de terminer l’année par deux semaines de stage en exploitation ! On ne voit vraiment pas passer le temps, à vrai dire. Je n’ai pas eu l’impression d’être à Clermont depuis deux mois que nous sommes déjà fin mai… C’est assez impressionnant. Les collègues disent que c’est à cause des stages répartis dans l’année, qui nous font des coupures régulières de deux semaines. J’ajouterais bien volontiers que l’enchaînement des cours et des échéances de projet joue également dans ce processus.

Tiens, en parlant de ça, notre projet commun encadré de définition des zone humide en vue d’un reboisement nous a rapporté une jolie note, et la méthodologie a intéressé pas mal de monde dans les acteurs locaux de la forêt et du bois. Restera à repasser dans trente ans pour voir comment aura été replantée notre parcelle d' »essai » !

J’allais oublier de vous raconter qu’il y a quelques semaines, certains d’entre nous ont participé avec des étudiants d’autres écoles d’ingénieurs à un rallye entrepreneurial. Avec quelques collègues, nous avons présenté un concept innovant appliqué à l’oléiculture sur lequel je réfléchissais depuis deux ans déjà. De même que pour un autre projet présenté par un collègue de l’agro, l’idée a suscité un certain intérêt de la part des partenaires financiers présents. Par la suite, nous avons tous deux été invités à rencontrer un responsable régional de l’INPI, l’institut national de la propriété industrielle, qui nous a conseillés individuellement quant aux procédures à mettre en place pour protéger nos innovations. Je vous avouerai que je ne sais pas encore quoi faire à ce sujet dans la mesure où, du point de vue philosophie, je ne suis pas tout à fait convaincu par la notion de propriété intellectuelle. Je suis peut être un doux utopiste, mais je pense me renseigner sur un moyen de protéger cette innovation de manière moins « fermée »… Idéologie libre, quand tu nous tiens!

Voilà voilà pour faire bref. On se retrouve très bientôt sur Nice : je débarque le 24 juin, et je serai tout l’été sur le département !

A très bientôt, portez-vous bien !