Semaines 55 et 56

Bonjourrr ! C’est l’Automne !

Oui je sais, je commence mal l’année en annonçant un rythme de publication que je ne tiens déjà pas. MAIS j’ai un mot d’excuse pour la semaine dernière : je me suis farci un combo tourista/rhume qui m’a cloué au lit et digne du sudiste qui revient étudier en Auvergne et qui doit se rhabituer à la nourriture du self. Haaa l’Auvergne, terre d’accueil !

Toujours est il que ça me laisse deux trois petites choses à raconter, vu qu’en fait je n’ai pas posté depuis la rentrée. Donc, les cours ont repris ici à VetAgro, avec leurs traditionnelles introductions de début d’année (quand ce n’est pas des introductions d’introductions, enfin bref, ça peut aller loin) et de nouvelles disciplines parmi lesquelles le très attendu retour de la génétique ! Animale certes, et assurément à des fins de sélection des vaches, mais de la génétique quand même, bon sang ! Vivement la version végétale. A noter également un module sur les organismes professionnels agricoles, pour lequel la promo sera éclatée sur deux jours aux quatre coins de la France. Notre groupe de 8 étudiants couvrira le glorieux département de l’Aveyron, sur un thématique liée aux énergies renouvelables au sein des exploitations. Avis aux intéressés !

A part ça, la mise en place du projet de mobilité pour le Vietnam avance doucement mais sûrement. Alexia a pu joindre son responsable de Master : nous devrions avoir confirmation ce lundi ou mardi de notre inscription administrative au sein de l’USTH. A partir de là, nous pourrons engager les autres procédures : dossiers de financements, billets d’avion, vaccinations, passeport, visas. Tout va aller très vite… et je vous tiendrai bien évidemment à jour un beau carnet de voyage numérique !

En attendant, les dates de rendu des rapports de stage en entreprise agroalimentaire et exploitation agricole approchent, et la pression chez les deuxième année se fait progressivement sentir. Je pense qu’on atteindra très rapidement le niveau critique déclencheur du travail de masse 🙂

Ah et aussi, j’ai eu validation de la part de ma référente pédagogique de mon projet de troisième année au sein de la spécialisation APIMET Montpellier. Il y aura des entretiens à passer auprès de la direction des études en janvier, mais j’espère qu’ils ne seront qu’une formalité, dans la mesure où ma candidature sur Montpellier semble les intéresser. Je m’oriente donc de manière certaine vers la génétique, génomique et sélection végétale. Après, à voir si je me tournerai vers le public ou le privé, la recherche fondamentale ou appliquée, il y a encore du chemin d’ici là. Mais les grandes lignes y sont.

Voilà ! C’est pas tout, mais je vais vous laisser, je dois aller jouer à la pétanque, et faire un boeuf musical après. C’est dur la vie d’étudiant. Ci-dessous, une photo du rapport en cours de rédaction, pour donner une image un peu sérieuse au weekend.

Des bisous !

« Engineer at work. Sort of. »

Summer !

Hi !

Bon sang, J-1 avant la rentrée… Argh ! Ne pas y penser, et se replonger dans les souvenirs de l’été !

Tout d’abord, le stage en industrie agroalimentaire. Le mien s’est déroulé à la Société Industrielle de Confiserie, à Contes. Une thématique intéressante axée sur du HACCP et ISO 22000 (même si c’est un maximum de paperasse), des produits familiers de type pastilles cachou et petits bonbons aux fruits, de belles rencontres, et des déplacements en vélo bien pratiques. Oui, j’habite sur la rive opposée à l’usine, et oui, les stages à domicile ont du bon. Ce furent donc 7 semaines dans les fiches techniques des arômes, acides, poudres et autres extraits de plantes, entrecoupées de passages à harceler de questions Marion, ma supérieure hiérarchique responsable de production, ainsi que Micheline, secrétaire-toute-puissante, afin de récupérer dans la sacro-sainte armoire magique chemises, stylos, et autres petit matériel de papeterie. Bref. Mieux qu’un long discours, voici quelques photos. J’ai aussi des vidéos, mais je ne me suis pas encore collé au montage, et de toutes façons il me faudrait l’aval des gérants pour une éventuelle mise en ligne… Juste au cas où: si ce que vous voyez vous met l’eau à la bouche, les commandes par internet sont possibles à l’adresse http://www.nicebonbon.com

« Sucettes expérimentales »

« Fin de production: mise en sacs pour stockage »

« Dans la turbine pour se faire faire briller! »

« Dans d’autres turbines, en train de se faire faire briller! »

« Mon bureau. Mon présssssieux ! »

Ensuite, deux semaines de vacances à proprement parler entre plage, campagne, montagne et forêt tropicale (wait, what ?), tout autour des Alpes-Maritimes.

« DJ Hype & MC Daddy Earl, aux Plages Electroniques, à Cannes.
Ca a envoyé du lourd, mais ambiance bordélique et pogos pas fraternels. »

« Mika, en pleine forêt tropicale du Parc Phoenix, Nice »

« Le groupe corse Manat, aux Rencontres chorales de l’olivier, Coaraze »

« En route pour la Baisse des cinq lacs, dans le Mercantour »

« Maquis, Berre-les-Alpes, Mont Macaron, col de Chateauneuf et Méditerrannée, vus du col Saint Roch »

« Poulpix le poulpe, une chouette prise au harpon qui finira dans les casseroles de mamie »

Et pour finir, un micro road-trip vers Clermont en compagnie du paternel, en passant par le salon Tech & Bio, à Valence, ainsi que le GAEC de la Chèvre Blanche, en Ardèche. Heureusement que la seconde étape relevait le niveau de la première, qui nous a franchement déçu en matière de plantes à parfum aromatiques et médicinales, un thème annoncé dans le programme quelque peu… absent du salon.

« En revanche, pas mal de matériel adapté aux méthodes alternatives. Ici, le quad de Mad Max. »

« Pain de campagne, tome en salade et crème de marrons, le tout d’Ardèche.
Pas bon pour la glycémie, ni pour le cholestérol. »

Voila pour une brève rétrospective de cet été. Juste une chose avant de finir: au travers de mes précédents articles, je suis vraiment ravi que vous ayez su apprécier – à juste titre – la valeur agricole et humaine du GAEC de la Chèvre Blanche. Mais bon sang, ce blog est si populaire que les pauvres croulent désormais sous les demandes de stage ! Alors, je peux comprendre que Nath et Franck soient extraordinaires, mais je suis sûr que vous pouvez trouver des maître de stage aussi chouettes pour votre stage en exploitation. Voila, c’est dit !

Sinon, je compte reprendre le rythme de croisière d’un article posté par semaine. Ca devrait le faire, vu que y’aura pas mal de choses à raconter, et en particulier concernant la mobilité à l’international.

Voila, ce sera tout pour cette fois ! Prenez soin de vous, bonne rentrée à tous, et bon début d’année scolaire/universitaire !

Trad’

Hey !

Hier soir, je suis parti me promener, histoire de profiter de la fraîcheur de la nuit tombante. Et comme à chaque fois que je pars marcher, je finis à un moment où à un autre par traverser le vieux village. Il est facile de considérer Contes comme une ville qui ne vit qu’à moitié, ne serait-ce qu’à cause de sa topographie. Le vieux village, perché sur le piton rocheux du Couorn, n’accueille guère plus d’animations et de fêtes populaires comme ce fut le cas autrefois et au contraire de la Grava, la ville jeune située une cinquantaine de mètres plus bas, qui peut s’enorgueillir d’héberger services publics, commerces, loisirs et maï.

Mais c’est sans compter sur l’été et sa chaleur, qui fait fonctionner les gens du Sud à l’envers :  finestra chiusa nella giornata, ed aperta alla sera! Dès les premiers courants d’air frais, ce sont les volets qui s’ouvrent et la vie qui revient, dans un village transformé en dortoir par les truchements de l’histoire. Les pierres des murs sont encore chaudes du lourd soleil de la journée, quelques tarentes s’en délectent. Une discussion avec un oncle accoudé à sa fenêtre, cigarette au bec. Cliquetis de couverts, bonne humeur et cris d’enfants résonnent des balcons. Il n’en faut pas plus pour se prendre à imaginer la vie ici par le passé. Probablement plus communautaire, assurément plus tranquille.

Moi, nostalgique d’une époque que je n’ai jamais vécue ? Les traditions, qu’ils appellent ça. Des gens, probablement très nostalgiques pour leur part (ou alors très amoureux, mais c’est tout comme), passent leur vie à relater, à faire, ou à s’inspirer des choses traditionnelles. Parmi eusse, j’aime Georges Delserre Tabarraud pour son livre « Histoire des Contois: dai tremp’oli ai superbi », le Corou de Berra, le musée des arts et traditions populaires Georges Tabarraud, Lo Mago d’en Casteù, Richard Cairaschi, la ferme de la Parra tout là haut à Coaraze, Occita’niss, et mes grands parents. Et puis comme je ne suis pas insensible à tout ça, j’aimerais apprendre le nissart contois, savoir m’occuper des oliviers là haut à l’Euze et des figuiers à Barella, sonner correctement du fifre et chanter juste, avoir des potes qui vont au balèti, et tout un tas d’autres choses en rapport. Aqùo es dich…

Mais dans notre monde d’hypertechnologies du futur d’aujourd’hui, quelle serait la place idéale de tout ça ?

Raid Chèvre Blanche

Semaine 41

Hello !

Ca y est, l’année de cours est terminée ! Petite rétrospective en image de la dernière semaine de cours, ainsi que de la randonnée de hier sur le plateau du Cezallier (ajoutée à ma liste !), à la limite Sud du Puy-de-Dôme. Je pars demain en Ardèche pour la dernière période de stage en exploitation agricole, et serai de retour sur Nice pour le 24 juin !

A très bientôt !

« Anthony et ses placettes d’essai de blés Limagrain« 

« TP de protection des cultures, identification de pucerons »

« Tofu sauce tomate chez Kim Oanh pour fêter la fin des exams »

« Le balisage qui fait peur de la boucle du Cezallier »

« Grenouille des champs« 

« Cezallier »

« Le crou. Wesh, gros. »

« Un gros lézard des murailles qui survit au froid des 1200m d’altitude »

« Des vaches. Oui mais celles-ci sont belles (race Aubrac) »

« Le lac d’en Bas« 

« Après l’effort, le réconfort avec les expérimentations culinaires du self de l’école (ici, un Parmentier de canard). A sa demande, l’identité du cobaye ne sera pas révélée. »